Plusieurs préoccupations sont inscrites dans le tableau du gouvernement, notamment la réhabilitation du barrage vert. «Une première enveloppe de 10 milliards de dinars a été dégagée pour la réhabilitation du barrage vert», a indiqué, mardi matin, Saliha Fertas, chargée de la lutte contre la désertification à la Direction générale des forêts.
Mme Saliha a indiqué lors de son passage sur les ondes de la radio Chaine III que «l’évaluation du coût de la réhabilitation va être de 75 milliards de dinars à l’horizon 2030», précisant que «ce projet est de la plus haute importance pour l’agriculture». «Nous ne pouvons parler de l’agriculture sans évoquer le rôle important de la forêt, notamment dans la fixation des sols et l’humidification des milieux pour un bon rendement agricole», a-telle souligné.
La responsable a rappelé en cette occasion que «le barrage vert demeure à vocation forestière. Plusieurs démarches ont été proposées dans le plan d’action de la Direction générale des forêts pour une bonne réhabilitation». «Il y a un plan de reboisement, toutes plantations confondues, fruitière, pastorale, forestière, avec la diversification des espèces», a-t-elle indiqué. Et d’ajouter : «Il y a aussi des actions destinées à la population pour améliorer leurs conditions de vie comme le désenclavement et l’ouverture de pistes. Finalement, il y a la mobilisation de la ressource en eau, qui va servir et pour le cheptel et pour la lutte contre les incendies de forêts en plein été». En ce qui concerne les espèces qui seront plantées dans cet espace, «elles sont résistantes à la sécheresse, économiques et à croissance rapide», a-t-elle fait savoir.
Pour ce qui est du développement des cultures stratégiques dans le Sud, un portefeuille foncier initial a été affecté au titre de la concession d’une superficie de 134.000 ha au profit de 140 investisseurs avec un programme en cours de 97.000 ha.