Dans le cadre de la mise en œuvre des directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, se rapportant à la relance de la production cinématographique annoncée lors du dernier Conseil des ministres, la ministre de la Culture et des Arts, Dr Soraya Mouloudji, a présidé, dimanche dernier, une réunion du comité d’organisation des sessions nationales pour l’industrie cinématographique, qui se tiendront avec des acteurs du cinéma de l’intérieur et à l’extérieur du pays les 29 et 30 avril 2023, sachant que ces sessions nationales seront précédées de réunions périodiques sur le sujet dans les wilayas de Constantine, Oran, Biskra et Tipaza.
Ces rencontres permettront, faut-il le souligner, d’enrichir les lois relatives à l’industrie cinématographique en tenant compte d’un certain nombre de lignes directrices, notamment en ce qui concerne la tenue de séances spéciales dans le secteur du cinéma avec la participation des acteurs et des professionnels de l’industrie cinématographique.
Pour rappel, concernant le projet de la loi relative à l’industrie cinématographique, le président de la République a ordonné le report de la présentation dudit projet pour enrichissement, en tenant compte des directives suivantes : la tenue d’assises dédiées au secteur du cinéma en impliquant les acteurs et professionnels du secteur algériens, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Ce qui amène à déduire que le président de la République a montré son attachement à ce que la nouvelle loi de l’artiste comporte des mécanismes de prise en charge des aspects sociaux de tous les créateurs algériens, dans tous les types d’art, en guise de reconnaissance de leur apport et de la belle image qu’ils reflètent de l’Algérie.
Aussi, la nouvelle loi doit constituer une véritable motivation et donner la capacité d’assurer une production cinématographique suivant une vision créative qui redonne à l’Algérie son lustre, forte de ce dynamisme que connaît la société. De plus, la loi doit tenir compte des différentes mutations et évolutions dans le domaine cinématographique et répondre aux attentes des jeunes désirant se spécialiser dans ce domaine.
Enfin, il a été mis l’accent sur la nécessité de fixer des mécanismes bien définis pour le financement des projets cinématographiques dans le respect des lois de la République.