Devenu presque incontournable comme événement culturel qu’abrite la wilaya de Tindouf, le maoussim Jaken El-Abar est très attendu par la population locale, qui considère à l’unanimité que cette manifestation est un outil efficace et important pour maintenir les liens solides entre le peuple algérien et ses frères des pays voisins.
Ce rendez-vous annuel, fait de réjouissances et de célébrations, s’ajoute, en réalité, aux autres rencontres culturelles qui ont pignon sur rue dans cette wilaya frontalière du pays
Concernant cette huitième édition, le coup d’envoi a été donné samedi à Tindouf avec la participation d’une pléiade d’intellectuels nationaux, de la République islamique de Mauritanie et la de République arabe sahraouie démocratique et des spectacles de fantasia accompagnés de salves de baroud, présentés par des troupes folkloriques venues de différentes régions du pays.
Selon les participants à cette manifestation, qui, chaque année, enregistre des milliers de visiteurs et de mélomanes, le maoussim Jaken El- Abar fait partie des rendez-vous culturels de cette région au patrimoine culturel incommensurable
Dans une déclaration faite peu avant l’ouverture officielle de cette édition, le président de l’association éponyme, Abdeldjalil Tahar, a indiqué que «cette manifestation constitue une valeur ajoutée pour la région étant donné qu’elle permet d’assurer un espace de rencontres à toutes les composantes de la société pour montrer la diversité culturelle reflétant l’authenticité du peuple algérien».
Concernant les moyens mis pour la réussite de cet événement culturel Abdeldjalil Tahar a indiqué : «Le maoussim Jaken El-Abar est devenu également une tradition indéfectible au vu de sa contribution au rapprochement des participants issus de la même tribu qui est répartie entre différentes régions.»
Pour sa part, le wali de Tindouf, Mohamed Mokhbi, a affirmé que «cet évènement revêt une dimension culturelle et religieuse compte tenu notamment des activités organisées à l’occasion afin de valoriser le patrimoine local, à l’instar des spectacles folkloriques, des expositions de des manuscrits, en plus de l’organisation de rencontres et de conférences».
Selon les organisateurs, une rencontre sur le rôle des zaouïas dans la mise en œuvre du tourisme cultuel animée par des enseignants et des chercheurs issus de différentes universités à travers le pays et d’autres venus des pays du Sahel a été tenue hier au Centre universitaire Ali-Kafi à Tindouf.