Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Salim Labatcha, a indiqué, ce mercredi, à Oran, que l’action syndicale est «un pilier de base» pour contribuer aux rôles de développent, en assurant les exigences socio-professionnelles des travailleurs. S’exprimant, lors de l’ouverture du 4e Congrès territorial de l’Union internationale des travailleurs des transports dans le monde arabe, Labatcha a souligné que «la Centrale syndicale est consciente du rôle essentiel joué par la main-d’œuvre, pour la prospérité économique et le bien-être social». Il a salué, dans ce cadre, les efforts des syndicats nationaux pour le bien-être des travailleurs, à l’instar de toutes les filières et les Unions dans divers secteurs économiques, qui sont fiables pour l’investissement, la création de richesse et le développement. Le SG de l’UGTA a insisté sur l’importance de «promouvoir le dialogue social comme base nécessaire pour concrétiser le développement global, mettre en place une gouvernance et mettre à niveau les institutions, en particulier dans le domaine des transports et de leur statut économique». Il s’agit aussi, poursuit-il, «d’encourager le travail décent, dans le cadre d’un partenariat aux dimensions stratégiques concernant une communication sérieuse, une action coopérative durable et un travail participatif et complémentaire pour atteindre l’efficacité dans tous les secteurs, mais aussi d’encourager la production et réaliser la reprise économique dans un contexte de stabilité». Salim Labatcha a tenu à saluer les efforts des syndicats pour une politique de développement participative globale et durable qui complète le bien-être des franges sociales dans le monde et les pays arabes, ajoutant que la concrétisation idéale de ces objectifs repose sur l’option d’un partenariat fructueux et d’un dialogue constructif, «afin de promouvoir les droits et de faire progresser le monde du travail et le monde des transports, notamment en réponse aux objectifs du Millénaire, conformément aux aspirations de la stratégie de l’Union internationale des travailleurs du transport dans la région arabe». Pour sa part, le président de la Commission territoriale de l’Union internationale des travailleurs du transport, Seddik Brama, a confirmé que les syndicats de la région arabe au sein de l’UITT ont obtenu une augmentation «honorable» de leur l’affiliation, dépassant 500 membres, «ce qui n’est pas négligeable au vu des nombreux obstacles causés principalement par la situation sécuritaire et l’instabilité de certains pays arabes, outre les répercussions de la crise sanitaire de la Covid-19», appelant à «augmenter le pourcentage de représentation de la région dans tous les organes de l’Union». De son côté, le représentant du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Ghamri Amar, a affirmé que l’Algérie «n’a ménagé aucun effort pour parvenir à la justice sociale à travers plusieurs approches et mécanismes», poursuivant qu’«elle a ratifié et adhéré à tous les pactes internationaux visant à promouvoir les droits socio-professionnels des travailleurs et a consacré le principe du dialogue social comme seul mécanisme de législation». Plus de 170 délégués représentant diverses organisations syndicales internationales et arabes, ainsi que des personnalités syndicales affiliées à la Fédération internationale des travailleurs des transports de 28 pays, prennent part à cette rencontre. Au cours de ce congrès, à huis clos, la situation du transport sous ses différentes formes (terrestre, aérienne et maritime) dans le monde arabe sera discutée, ainsi que les conditions des travailleurs du secteur dans le monde arabe. Par ailleurs, le Conseil de l’Union arabe du secteur des transports dans le monde arabe (le Conseil, le Bureau et le Secrétaire général) sera élu, ce jeudi.