Le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, a supervisé, ce mardi, le lancement de la phase finale du processus de préparation à la rentrée scolaire 2023-2024 qui vise à pallier les insuffisances enregistrées durant la saison scolaire en cours et à assurer des conditions de scolarisation adéquates.
Le ministre a appelé à travailler avec «sérieux, engagement et dévouement pour que la rencontre porte ses fruits et conduise le secteur de l’éducation nationale vers une véritable renaissance éducative», poursuivant que «cette question n’a pas été facile, mais la volonté et l’insistance à assurer une scolarité normale au durant l’année scolaire en cours a permis de mettre en œuvre régulièrement les programmes éducatifs, après le retour à l’adoption du système scolaire normal en raison des conditions sanitaires imposées par l’épidémie de la Covid-19».
Belabed n’a pas caché l’existence de certains obstacles, notamment le problème de la surpopulation qui «a été résolu», selon lui.
Généralisation de l’enseignement de la langue amazigh au niveau national
Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a révélé qu’à partir de la prochaine rentrée scolaire 2023-2024, la langue anglaise sera enseignée, dans les classes de 4e année primaire.
Dans un point de presse animé lors d’une rencontre préparatoire pour la prochaine rentrée scolaire, le ministre a tenu à affirmer que «son département est prêt pour cette démarche et que tous les programmes sont prêts».
Il a également déclaré que l’année prochaine connaîtra l’introduction de la filière «Art» en 3e année secondaire, tout en évoquant les excellents résultats obtenus par les élèves de la deuxième année secondaire, lors du premier trimestre.
Belabed a révélé que «le premier examen dans la filière ‘‘Art’’ aura lieu l’année prochaine». «Le gouvernement a examiné toutes les mesures et les procédures pour évoluer cette filière qui est une politique de la patrie, non pas seulement une spécialité à étudier, compte tenu de l’impact positif sur la vie artistique», souligne le ministre.
D’autre part, le premier responsable du secteur de l’éducation a indiqué que des instructions ont été données pour «généraliser l’enseignement de la langue amazigh au niveau national», poursuivant qu’«une conférence nationale sera tenue en présence du secrétaire général du Haut-commissariat à l’Amazighité».
Elaboration d’une carte de l’éducation
Abordant le domaine de l’encadrement pédagogique, le ministre a rappelé la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’intégrer 62 000 enseignants à titre officiel, notant qu’une telle décision est «un accompagnement social et professionnel» de cette catégorie et une mesure efficace pour se préparer à «une session académique réussie».
Il a également révélé que «les résultats de l’examen de promotion aux grades de professeur principal et de professeur formateur seront rendus publics prochainement, ce qui facilitera l’effort de gestion des parcours professionnels des enseignants, notamment des éducateurs». Soulignant que les augmentations salariales approuvées par le président Tebboune, récemment, contribueront «inévitablement à stabiliser le secteur».
Quant au volet pédagogique, la politique éducative menée au niveau des groupes scolaires réguliers ou à l’égard des personnes en situation de handicap visuel et moteur et des autistes a été poursuivie.
Au terme de son allocution, le ministre a appelé à «l’élaboration d’une carte de l’éducation en fonction des besoins réels, au suivi du nombre de postes financiers à tenir et à une implication active dans l’effort de l’Etat pour rationaliser les dépenses du secteur de l’Education nationale».