Il n’est nul besoin, aujourd’hui, de s’attarder sur le concept de justice sociale en Algérie dès lors que les pouvoirs publics en font une de leurs priorités. De plus, le caractère social de l’Etat algérien est inscrit en lettres d’or sur le fronton de la République.
Plus précis, en sa qualité d’inspecteur général au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Ammar Goumri a confirmé, ce lundi, à l’occasion de son passage sur les ondes de la radio Chaîne I que «les indicateurs atteints par l’Algérie dans le domaine de la justice sociale sont très significatifs, au regard du système salarial et du système de sécurité sociale, deux piliers sur lesquels repose la politique sociale de notre pays».
Ce dernier, pour exprimer sa pensée, a ajouté : «La justice sociale en Algérie repose sur le principe de l’égalité des chances et de la non-discrimination, que ce soit sur la base de l’ethnie, du sexe, voire de l’appartenance géographique ou politique.» Précisant que «la législation algérienne lutte sans relâche contre toutes les formes de discrimination et que la question de la justice sociale est d’une grande importance, constituant l’essence même de la politique sociale et économique, conformément aux orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune».
C’est ainsi que le même responsable a rappelé les mesures prises par le président de la République depuis 2020 à ce jour dans le domaine de l’emploi, car selon lui, «quatre nouvelles augmentations ont été enregistrées, directement ou indirectement, à partir de juin 2020 sachant que le salaire national garanti a été révisé à hauteur de 20 000 DA , puis en janvier 2021, où il a été décidé d’une exonération fiscale sur le revenu total des salaires inférieurs à 30 000 DA et en mars 2022 , la révision du barème de l’impôt sur le revenu brut qui inclut tous les salaires qui ont été augmentés de 50 points référentiels et, enfin, au mois janvier, des augmentations importantes ont touché la Fonction publique et qui seront suivies l’année prochaine par d’autres augmentations de salaire afin de préserver le pouvoir d’achat du citoyen».
Enfin, l’invité de la Radio nationale a évoqué les mesures d’accompagnement de ces augmentations, «telles que la protection des citoyens de toutes formes de spéculation et d’exploitation, en activant un ensemble de politiques visant à préserver et à améliorer le pouvoir d’achat et à concrétiser le concept de sécurité sociale», a-t-il conclu.
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Il est important de savoir, par ailleurs, que l’Algérie poursuit ses efforts pour parvenir à la justice sociale, afin de préserver la politique d’accompagnement social en éliminant les disparités sociales, en allouant des milliers de subventions, en soutenant par tous les moyens les couches vulnérables et les personnes à besoins spécifiques, en leur donnant les mêmes chances d’insertion économique et professionnelle.
Et c’est dans cette optique qu’à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la justice sociale qui coïncide avec la date du 20 février de chaque année, sous le slogan «Surmonter les obstacles et libérer les opportunités pour la justice Sociale», que le directeur de cabinet au ministère de la Solidarité, de la Famille et de la Condition féminine, Djamel Rahim, a expliqué que «l’Algérie fait des efforts considérables pour réaliser la justice sociale».
Au sujet des différentes subventions de l’Etat, Rahim a indiqué : «Les différentes subventions que l’Etat alloue à la catégorie des personnes aux besoins spécifiques sont d’environ 86 milliards de dinars pour assurer la même couverture sociale dont bénéficient les autres individus.» Et d’ajouter : «La politique appliquée au niveau du secteur de l’assurance nationale a permis à cette catégorie d’atteindre les niveaux les plus élevés.»