Le directeur général des collectivités locales au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Roumane Youcef, a révélé que «le taux de réalisation du programme de lutte contre les zones d’ombre se situe aujourd’hui à 96%», ajoutant qu’«il a touché l’ensemble des wilayas et que les disparités se situaient plutôt entre les communes d’une même wilaya».
S’exprimant sur les ondes de la Radio algérienne, le même responsable a fait état «de 12 571 zones d’ombre identifiées dans 1 361 communes sur les 1 541 que compte le pays. Réparties par régions, 988 se situent dans le sud du pays, 6 196 dans les Hauts-Plateaux et 5 404 dans la région nord».
Quant aux moyens financiers engagés pour la concrétisation dudit plan, Roumane a dévoilé qu’«il s’agit d’une enveloppe de 350 milliards de dinars». Il a ajouté, dans ce sens, que venir à bout des disparités de développement du pays a été l’un des engagements pris par le président de la République lors de sa campagne électorale.
Selon lui, dès son investiture à la Magistrature suprême, des moyens de l’Etat ont été aussitôt mis en œuvre en vue de s’attaquer à ce qui a été qualifié de «zones d’ombre», lors de la rencontre gouvernement-walis.
«Une rencontre à l’issue de laquelle un plan d’actions touchant l’ensemble des wilayas a été élaboré», explique le représentant du ministère de l’Intérieur.
«Quand on a lancé le programme, le premier défi a été celui d’identifier rapidement les zones d’ombre, via une plateforme, en vue d’élaborer une cartographie basée sur 16 éléments d’évaluation, dont l’alimentation en eau potable, l’assainissement, les conditions de scolarité, la santé de proximité, etc», a-t-il conclu.