Depuis que le président Tebboune a donné le feu vert pour l’importation de voitures et de construction automobile, le dossier avance à grands pas. Après la reprise de certaines usines de montage de véhicules, place maintenant aux concessionnaires.
Le directeur général de la vigilance stratégique au ministère de l’Industrie, Bachir Kechroud, a révélé hier, dimanche, que «des travaux sont en cours pour la mise en œuvre du cahier des charges de fabrication et d’importation de voitures».
Kechroud a déclaré lors de son passage à l’émission de l’invité de la radio Chaîne I que «l’Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI) va dévoiler prochainement les informations nécessaires sur les concessionnaires particularisés».
L’invité a expliqué qu’«une commission spécialisée examine actuellement le cahier des charges pour la fabrication et l’importation de voitures», notant que «l’affaire est liée à un travail technique pur effectué selon une voie claire et le travail de terrain».
D’autre part, Kechroud a évoqué un très grand travail lié à l’intelligence économique, qui est mené au niveau du ministère de l’Industrie, notant que «la construction d’un système d’information au niveau des institutions nécessite d’établir la transparence et de présenter des données».
Par ailleurs, l’intervenant a mis l’accent sur «la nécessité de lire et de distinguer l’information, en lien avec le travail d’incitation à la vigilance stratégique, après l’activation de ses cellules, plaidant pour l’inéluctabilité du développement de cellules de vigilance stratégique dans tous les secteurs».
Selon lui, «les crises constituent une opportunité de revoir et de prendre des mesures proactives », soulignant que «la diplomatie économique algérienne a commencé à se tailler une place et à contribuer à la prise de décisions qui aideront à l’installation de grandes usines».
Le même intervenant a poursuivi en disant que «la consolidation de l’enquête économique nécessite un investissement dans la ressource humaine au niveau des institutions», ajoutant que «le pari de la prochaine étape consiste à réduire les importations et à travailler sur l’entrée des produits algériens sur les marchés internationaux, tout en donnant la priorité à l’avancement des industries alimentaires et des matériaux de construction».