Après avoir réussi, avec brio, l’organisation, en novembre dernier, de la 31e session de la Ligue arabe qui a vu la réunification des factions palestiniennes, sous la férule du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, voilà que notre pays, qui revient sur la scène internationale, accueillera les 26 et 27 février la deuxième réunion du programme «Appel pour le Sahel», au niveau du Centre international des Conférences Abdelatif Rahal.
Une initiative, faut-il le rappeler, adoptée par le Parlement international lors de son premier Sommet mondial de lutte contre le terrorisme qui s’est tenu à Vienne en septembre 2021.
Il faut savoir que cet appel, qui s’appuie sur un plan d’action, a été lancé lors de multiples réunions visant à soutenir cinq axes : environnement, population, sécurité, éducation et développement.
Ce qui est important de souligner, c’est que la réunion que l’Algérie aura à abriter se tiendra après celle tenue à Kigali, l’année dernière, consacrée à la question de l’environnement.
C’est ainsi que les travaux de cette rencontre se feront sous forme de discussions au sein de cinq ateliers traitant des thèmes suivants : «Le rôle des dirigeants communautaires dans la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent», «Le rôle des chefs religieux dans la prévention de l’extrémisme violent et la diffusion de contre-récits aux idéologies terroristes», «Des groupes vulnérables aux acteurs dans le domaine de la prévention de l’extrémisme violent», «Le rôle des responsables religieux et des législateurs dans le domaine de l’État de droit et de la citoyenneté dans les pays du Sahel» et, enfin, «Le rôle de la communauté internationale dans la promotion de la cohésion sociale et la prévention de l’extrémisme au Sahel».
Selon des sources sûres, la réunion d’Alger verra la participation des membres du Groupe consultatif de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, des parlementaires, des chefs religieux et des responsables locaux de la région du Sahel, ainsi que des représentants des Nations unies, des membres des Parlements régionaux, des victimes du terrorisme, des représentants de la société civile et des ONG, ainsi qu’un groupe d’experts.
Aussi, il est prévu que les travaux de la rencontre aboutiront à la formulation d’un ensemble de recommandations à soumettre au Sommet mondial sur la réponse globale à l’appel pour le Sahel.
De manière plus claire, cette rencontre initiée en faveur du Sahel devra aboutir à la conclusion que la démocratie et la bonne gouvernance sont indissociables de l’Etat de droit, tout comme la diversité ethnique, culturelle et religieuse et l’universalité des valeurs sont le fondement de la paix durable.