Nul n’ignore que l’Algérie dérange aussi bien sur le plan de la stabilité régionale que sur celui de son envol économique. Comme il est tout aussi vrai que les efforts de l’Algérie dans sa politique de reconquérir la place qui est la sienne dans le concert des nations, sur le plan diplomatique notamment, dérange à plus d’un titre ceux qui refusent de la voir émerger sur tous les plans.
C’est pourquoi, ces derniers temps, des attaques cybernétiques, dont la plupart proviennent, avec preuves, selon les experts, «du pays voisin avec laide de l’entité sioniste, ciblent l’Algérie.
Et pour étayer ces dires, il n’y a qu’à se référer au site électronique de l’Agence de presse officielle, APS dans ses versions multilingues qui fait l’objet, depuis dimanche, d’une série de cyber-attaques «sévères» en vue de son piratage.
Pour les contrer, des mesures et systèmes techniques de l’Agence ont permis de repousser ces cyber-attaques «sévères» qui se poursuivent toujours, d’où le blocage momentané du site, à titre préventif, pour protéger la base de données contre toute atteinte.
Ce qu’il faut mettre en exergue, c’est que les autorités s’en occupent grâce aux différents médias algériens qui associent leurs efforts pour le plus grand bien du pays.
Il est inutile de préciser que les médias algériens ont la compétence nécessaire pour faire face à cette campagne systématique visant à saper la stabilité de l’Algérie.
«La presse algérienne a prouvé son attachement aux acquis de l’Algérie»
De plus, il est bien établi aujourd’hui que la presse algérienne a montré, à plusieurs reprises, son attachement aux acquis de l’Algérie et face aux dangers que représentent la presse électronique et les réseaux sociaux, ils ont cette latitude de faire front uni contre ceux qui veulent «dissuader notre pays à renoncer à ses positions fermes et pérennes en faveur des nobles causes, à l’instar de celles des peuples palestinien et sahraoui en quête d’indépendance». Et les médias nationaux unissent leurs efforts de manière patriotique contre toute atteinte visant la stabilité du pays.
Pour l’expert Ahmed Mizab, l’expert en questions sécuritaires que nous avons interrogé, «aujourd’hui, on assiste à l’explosion du nombre des cyber-attaques», poursuivant : «Certains États recourent à des logiciels espions pour espionner leurs concurrents et adversaires sur les questions liées à la sécurité, l’économie et au développement social.»
Si pour notre interlocuteur, «l’Algérie est suffisamment armée grâce à ses médias, pour contrer toute attaque cybernétique, d’où qu’elle provienne», il n’en demeure pas moins qu’il appelle à «la collaboration entre les différents acteurs de la cyber sécurité, à savoir l’État, l’institution, les entreprises et les citoyens pour faire front uni».
«Nécessité de mettre en place des structures défensives et d’une politique de sécurité»
C’est dans ce contexte qu’il appelle à «la mise en place de structures défensives et d’une politique de sécurité d’État en Algérie dirigée par une agence de sécurité et de système d’information, afin d’alerter sur les menaces», il a précisé que «le rôle de l’agence est d’apporter son soutien aux entreprises et aux citoyens, à l’instar de tous les grands pays qui ont accédé à la numérisation, notamment dans les services vitaux de la nation», dira-t-il, par «le contrôle du mode de gouvernance des systèmes d’information des entreprises. C’est pour dire qu’il faut au préalable analyser le degré des risques et des enjeux, afin de définir les solutions à mettre en place pour contrer ces risques», a-t-il explicité.
Evoquant le cas en cours de la cyber-attaque qui a visé l’Agence de presse nationale, Mizab a précisé : «L’APS subit, depuis quelque temps, des cyber-attaque plus ou moins virulentes, provenant de la plupart du mauvais voisin de l’ouest , et ce dans le contexte de la guerre médiatique et cybernétique visant notre pays, des attaques de plus en plus virulentes, sur fond des positions et décisions cruciales, notamment celles prises par l’Etat algérien dans le respect de ses principes immuables envers les causes nationales, régionales et internationales, des positions et principes véhiculés et médiatisés par l’APS.»
Ce qu’il faut retenir, c’est que, selon notre interlocuteur, «l’Algérie œuvre de manière acharnée pour la mise en place d’une cyber-défense, qui devient une nécessité pour contrer une possible attaque massive qui rendrait inopérants des millions de sites internet, dont ceux d’institutions sensibles, comme les centres de gestion des moyens de télécommunications. Des experts algériens avaient mis en garde, en 2013, contre cette approche qu’ils qualifient de ‘’défensive’’», appelant «les pouvoirs publics à passer à l’offensive à travers la mise en place d’un collège d’experts pour élaborer une stratégie de lutte contre de telles attaques».
«Les ennemis de l’Algérie qui avance ne peuvent rester insensibles»
Pour l’autre expert en questions sécuritaires, en l’occurrence Ali Rouina, «les ennemis de l’Algérie et ceux que les positions immuables de notre pays à l’égard de toutes les causes justes dérangent, ne peuvent rester insensibles».
Et de préciser : «Inutile de préciser d’où proviennent ces cyber-attaques», puisque nul n’ignore que «des sources dignes de foi avancent que plus de 97 % des cyber-attaques contre l’Algérie proviennent du Maroc voisin et de ses relais à travers le monde. Et si un budget aussi colossal que celui annoncé précédemment (10 %) est prélevé annuellement du budget du Royaume pour financer ce comportement vil et immoral, c’est que la volonté du voisin de l’Ouest de tout faire pour arrêter la bonne marche de l’Algérie vers le progrès est aujourd’hui bien claire», a-t-il lâché.
«Les médias algériens dont face aux campagnes hostiles visant l’Algérie»
«Pour toutes ces raisons, et pour préserver le pays, j’appelle les médias algériens, tous secteurs confondus à «faire face aux campagnes hostiles visant l’Algérie en adoptant l’approche proactive pour défendre les intérêts du pays», a-t-il affirmé en précisant sa pensée : «Les médias devraient s’ériger en rempart contre les campagnes médiatiques hostiles visant à déstabiliser l’Algérie et ses institutions».
Des campagnes, selon notre interlocuteur, «vouées à l’échec car ces institutions sont issues du peuple algérien». «Nous avons besoin d’un système médiatique fort», a-t-il indiqué non sans ajouter que «le journaliste doit être au premier rang face aux défis actuels auxquels l’Algérie est confrontée».
«Mettre en échec toute conspiration à travers la vigilance, la solidarité et la cohésion»
Face aux plans subversifs ourdis qui ont pour but de déstabiliser l’Algérie, l’expert Rouina a affirmé que «l’union des rangs et la conscience du peuple demeurent l’enjeu sur lequel nous misons pour mettre en échec toute conspiration et renforcer le front interne, à travers la vigilance, la solidarité et la cohésion pour parer à toute éventualité».