Organisé en partenariat avec le ministère de la Santé, le Salon national du cancer, qui s’est déroulé du 2 au 4 février, à la Safex, aux Pins maritimes, a permis d’atteindre plusieurs objectifs.
Si le premier a permis aux nombreux visiteurs de s’informer sur les dernières découvertes technologiques en matière de matériel médical en oncologie, cela a également permis aux visiteurs de se faire ausculter par des spécialités et de pouvoir également faire des examens biologiques et des analyses médicales gracieusement
C’est ainsi que selon des révélations faites par la présidente de l’Association nationale d’aide aux personnes atteintes de cancer, Hamida Kettab, «la sixième édition du Salon national du cancer, qui s’est déroulée du 2 au 4 février au Salon d’Alger (Safex), a vu la réalisation de 2 900 examens médicaux dans plusieurs spécialités, en plus de 850 analyses biologiques», a-t-elle indiqué, à l’occasion d’une cérémonie honorant le corps médical, semi-médical et les médias participant à la sixième édition du Salon.
Selon elle, «cette édition a été témoin d’une forte mobilisation des professionnels de la santé et des citoyens qui ont bénéficié de 2 900 examens médicaux dans toutes les spécialités qui parrainent le cancer au niveau des établissements universitaires et hospitaliers de quartier et de 850 analyses biologiques en période salon».
Pour sa part, la sous-directrice en charge des maladies chroniques auprès du directeur de la prévention et de la promotion de la santé au ministère, le Dr Djamila Nadir, a apprécié cette édition qui a été «l’occasion d’échanger des expériences entre professionnels de la santé et de bénéficier de l’accompagnement efficace des médias qui ont couvert l’événement pour appuyer l’aspect sensibilisation qui s’est taillé la part du lion, dans le cadre des efforts de réduction du taux de prévalence de cette maladie».
Le même responsable a également salué «le rôle joué par la société civile pour éduquer les citoyens et les sensibiliser sur la nécessité d’un dépistage précoce de la maladie avant qu’elle ne dégénère, d’autant plus que l’Etat a mis en place tous les moyens nécessaires pour la combattre».
D’autre part, le professeur Smaïl Mesbah, spécialiste des maladies infectieuses et ancien directeur de la prévention et de la promotion de la santé au ministère, a déclaré que «lorsque la première édition du salon a été organisée au cours de l’année 2016, «nous ne nous attendions pas à ce qu’il atteigne ce succès en 2023, au vu des ‘’tabous’’ qui régnaient autour de cette maladie», appréciant «le rôle joué par les professionnels de la santé et les campagnes de sensibilisation menées par les médias dans ce domaine.