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  «L’Algérie a de tout temps revendiqué l’adhésion de  l’Afrique au sein du Conseil de sécurité», selon les experts

Faut-il réformer la composante du Conseil de sécurité de l’ONU ?

Ferhat Zafane by Ferhat Zafane
février 14, 2023
in Dossier, la une, National
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De l’avis de tous les observateurs de la géopolitique mondiale, l’Algérie, dont les constances des positions en politique étrangère sont héritées des principes de sa Révolution pour la liberté, la prédisposent à  jouer un rôle actif pour un monde plus équilibré, d’où la nécessité tangible de siéger au Conseil de sécurité de l’ONU.

Il faut également citer, comme autres arguments plaidant en sa faveur, ses principes immuables du règlement des conflits par la voie pacifique, le droit des peuples à l’autodétermination, la non ingérence dans les affaires internes des pays et le respect de leur souveraineté, la participation à la résolution des conflits du voisinage et surtout son rôle fédérateur au niveau continental africain qui sont, faut-il le souligner, autant de principes constituant le socle de la politique étrangère algérienne.

D’ailleurs, ce qui viendra conforter cette thèse partagée par bon nombre d’experts, c’est qu’en juin 2023, il était  justement prévu l’ajout d’un membre non permanent pour l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU. Une cause fermement et immuablement défendue par l’Algérie.

 «L’Afrique se heurte aujourd’hui  aux difficultés à parler d’une même voix»

Pour l’analyste politique et expert en questions stratégique et sécuritaire, M’Hand Berkouk, que nous avons joint hier, a déclaré : «La course aux postes au sein du très convoité Conseil de la paix et de la sécurité de l’UA auquel se livrent les Etats africains, lors des élections pour le renouvellement de son mandat, ne trouve malheureusement pas un prolongement pratique en termes de mobilisation et d’engagement politique et militant de ses représentants élus au Conseil de sécurité, où leur voix est tout inaudible. L’un des écueils majeurs qui limitent le pouvoir d’action et de décision de l’Afrique au sein des instances internationales et, principalement, au Conseil de sécurité, réside, précisément, dans la difficulté du continent à parler d’une même voix, comme on le voit lors des votes du Conseil.» Ajoutant : «C’est cette vision nouvelle de l’efficacité de la diplomatie africaine, aussi bien à l’échelle des Etats nationaux que dans le cadre des relations inter-africaines et dans les rapports de l’Afrique au reste du monde, que l’Algérie s’évertue de promouvoir, à travers sa candidature au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2024-2025.»

De plus, pour notre interlocuteur, «l’aberration dans tout cela est qu’avec toute cette profusion de cadres de coopération, à court, moyen et long termes, liant l’UA et l’ONU, l’Afrique en est encore à quémander un statut de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Qui mieux que ces ambassadeurs africains auprès de cet antre des Nations unies censé être dédiées à la paix mondiale, en l’occurrence le Conseil de sécurité où se décide le sort de l’humanité, pour porter la voix de l’Afrique, ses douleurs, ses meurtrissures et ses espérances ? Et ce n’est pas faire œuvre de sectarisme que de dire que les intérêts et les préoccupations des Africains ne sauraient être mieux défendus que par les Africains eux-mêmes d’abord. Et, bien évidemment, avec le soutien et l’aide des acteurs internationaux influents qui ont, pour beaucoup, une responsabilité historique dans la situation de précarité, d’instabilité politique et sécuritaire dans laquelle se trouve le continent».

«Avec un siège permanent, l’Afrique peut influer au sein du Conseil de sécurité» 

Il faut savoir que selon l’expert M’Hand  Berkouk, «l’Union africaine avait jusqu’à présent réussi à dégager un consensus sur le choix des candidats africains au Conseil de sécurité, dans le but d’éviter des rivalités le jour de l’élection à laquelle participent les 193 nations de l’ONU. Cette division pourrait aussi impacter la représentation de l’Afrique et porter un nouveau coup à son influence au sein du Conseil de sécurité».

Etayant son argumentaire, notre interlocuteur n’a pas manqué  d’affirmer que «l’Algérie, par la voix de son représentant permanent à l’ONU,  a de tout temps  plaidé pour une augmentation de la taille et de la composante du Conseil de sécurité». Cette revendication s’appuie, selon Berkouk, sur «les «réalités géopolitiques actuelles».

Et d’ajouter sur un ton rassurant que «des réalités qui donnent à l’Afrique un rôle plus intéressant que celui que lui affecte l’actuelle division géopolitique de la planète», soulignant : «La position algérienne exprimée au cours de la première réunion informelle sur la réforme du Conseil de sécurité a mis tout de même au centre du débat la nécessité pour les pays actuellement ‘’inaudibles’’ de soutenir le principe d’un Conseil de sécurité plus ‘’représentatif, efficace et transparent’’.» «Un triptyque, aujourd’hui, difficile à imaginer, mais l’expert y croit, d’autant plus qu’un «élargissement du Conseil de sécurité renforcera ses capacités de contribution au maintien de la paix et de la sécurité internationales», soutient-il.

«Les intérêts des pays africains ne peuvent être défendus que par les Africains»

Pour sa part, l’autre expert en questions internationales, en l’occurrence Mohamed Salim Hamadi, a épousé avec grande conviction la thèse selon laquelle «l’Afrique, aujourd’hui, doit s’imposer sur la scène internationale pour se faire représenter au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, eu égard aux fluctuations de la géopolitique et pour que les intérêts des Africains soient crânement défendus par ses enfants».

En effet, selon lui, «la perspective d’un Conseil de sécurité plus efficient sur les crises politiques que traversent nombre de pays fait que l’attribution de sièges permanents à l’Afrique, tels que revendiqués par les représentants du continent noir à l’ONU, est plus que  légitime». Et d’ajouter dans ce sens que «le soutien croissant d’un grand nombre d’Etats membres à la position commune africaine était une preuve concluante de la nécessité de réparer l’injustice historique qui affecte le continent africain».

«L’Algérie fait partie des pays candidats pour l’obtention d’un siège non permanent (2024-2025)»

En outre, comme arguments tangibles d’une réforme de la composante des membres du Conseil de sécurité, notre interlocuteur a indiqué : «Une  lutte très sérieuse s’est installée au sein des Nations unies pour une réforme du Conseil de sécurité, otage d’une convergence de forces influant de manière intéressée sur le cours des évènements mondiaux. L’Algérie s’est inscrite dans ce processus.» Poursuivant : «La bataille en cours dans cette institution peut se résumer aujourd’hui à celle d’un monde qui s’affronte pour un rééquilibrage dicté à la fois par les nouvelles évolutions planétaires et par les répercussions des disparités qui l’ont, en fait, transformé en outil au service d’un pôle de cette planète.»

 «Nécessité de rééquilibrer la présence du continent dans la composante du Conseil de sécurité»

«À travers son représentant permanent aux Nations unies, l’Algérie a de tout temps appelé à rééquilibrer la présence du continent dans la composition actuelle du Conseil de sécurité et l’insérer surtout dans le processus de prise de décisions internationales sur les questions relatives à la paix et la sécurité régionale africaine et internationale en général», a-t-il affirmé

Et d’ajouter : «Dans tout le schéma qui s’est mis en place, l’Algérie, par la voix de son représentant permanent, tente d’avancer en axant son combat sur la stratégie à mettre en place pour que les discussions autour du processus de réforme du Conseil de sécurité soient balisées de façon à éviter l’interférence de certains États (occidentaux, surtout), qui ont intérêt à maintenir le statu quo. C’est la raison pour laquelle le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies a mis l’accent, ce jeudi, sur la nécessité de mener ces négociations à un niveau intergouvernemental.»

«Le Conseil de sécurité est aujourd’hui frappé de discrédit»

C’est pourquoi, pour l’expert, «tous les faits en cours démontrent, si besoin est, toute la sensibilité du processus qui s’est enclenché pour rééquilibrer les forces au sein de cette institution onusienne». «Otage de forces intéressées, le Conseil de sécurité est aujourd’hui frappé de discrédit, accusé, à raison, d’impartialité qui se traduit sur le terrain par l’exacerbation de crises et même de guerres dans certaines zones. Le cas du Sahara occidental en est un exemple édifiant», a-t-il souligné.

 

Tags: AlgérieConseil de sécuritéONU
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