L’urgence de développer des mécanismes et des plans d’assurance pour assurer et protéger les biens culturels vulnérables exposés aux risques des catastrophes naturelles, tels que les incendies et les inondations, est au cœur des préoccupations du ministère de la Culture et des Arts, sous la férule de Dr Soraya Mouloudji.
C’est ainsi sous la férule de la ministre de tutelle, Dr Soraya Mouloudji, le directeur de la Bibliothèque nationale, Mounir Belhadi , a ouvert le lancement des activités du séminaire scientifique et des ateliers de formation sur «Les techniques de protection et de préservation des manuscrits des catastrophes», en présence du wali de Aïn Salah, des autorités locales et des différents acteurs du secteur de la culture et des arts de la région.
C’est ainsi que dans une allocution d’ouverture lue en son nom, , la ministre de la Culture et des Arts a expliqué que «cette initiative répond au devoir national et professionnel de protéger et de préserver le patrimoine national que le ministère de la Culture et de l’Art place au premier plan de ses priorités et missions et dont il travaille à sa réalisation à travers des opérations de conservation et de restauration par des techniques scientifiques qui assurent la préservation du patrimoine qui est une partie essentielle de notre identité culturelle et civilisationnelle».
Pour la première responsables du ministère de la Culture, «les manuscrits représentent une part importante de notre patrimoine culturel, et nous devons faire de notre mieux en fonction des ressources humaines et matérielles dont nous disposons afin de les maintenir et de les promouvoir en usant de moyens scientifiques et techniques».
Enfin, selon un communiqué du ministère, Dr Soraya Mouloudji a conclu son discours en indiquant : «Cette rencontre scientifique a pour ambition d’échanger des idées basées sur l’expérience de la Bibliothèque nationale algérienne et son crédit technique dans ce domaine, où les avis et suggestions des spécialistes seront pris en compte pour la protection et la préservation des manuscrits dans la wilaya de Aïn Salah, comme c’est le cas pour toutes les régions du pays.»
Il est à noter que ces ateliers de formation, qui dureront jusqu’au 9 février, seront animés par des experts dans le domaine des manuscrits de la Bibliothèque nationale.
Il faut savoir, à ce sujet, que la ministre de la Culture a renouvelé également l’acuité et l’attention particulière sur la nécessité de poursuivre la programmation de ces séminaires et ateliers pour diffuser la culture de protection du manuscrit algérien qui reflète l’authenticité d’une nation et une grande fierté de l’histoire culturelle algérienne, et l’étendue de sa contribution au patrimoine humain.