La revue El Djeich a consacré son dernier numéro à la célébration du double anniversaire qui coïncide avec le 67e anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du 52e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures.
Intitulé «L’Algérie souveraine dans ses décisions», la revue El Djeich a précisé que «depuis son indépendance arrachée après un combat acharné contre l’occupant usurpateur, notre pays a mis un point d’honneur à adopter des décisions souveraines et historiques, inspirées de sa glorieuse Révolution, reflétant son attachement indéfectible aux principes de liberté et de dignité, parmi les décisions souveraines prises par l’Algérie, moins de 10 années après son indépendance, celle relative à la nationalisation des hydrocarbures».
52 ans après que l’Algérie a choisi la date du 24 février pour célébrer la nationalisation des hydrocarbures, expliquant que «le choix de cette date n’était pas fortuit, il l’a été en raison de sa signification et de sa symbolique, car coïncidant avec le 15e anniversaire de la fondation de l’Union générale des travailleurs algériens, au plus fort de la glorieuse Révolution libératrice».
Selon la revue, «avec cette décision, l’Algérie a prouvé au monde entier sa détermination à ne faire aucune concession sur ses principes et ses positions immuables, inspirées des valeurs de sa glorieuse Révolution et de son long combat qui lui a coûté des millions de Chouhada».
Le même document a fait référence à l’Armée nationale populaire qui a pris sur elle de s’acquitter de cette mission, après que les hautes autorités du pays ont inscrit la sécurisation des installations pétrochimiques et énergétiques au titre des sites sensibles à protéger.
«Une tâche qu’elle accomplit avec professionnalisme et compétence, d’autant que ces installations constituent des cibles éventuelles pour les groupes terroristes – qui pour la plupart ont été quasiment éradiqués par les unités de l’ANP – auxquelles les résidus de ces groupes peuvent s’attaquer pour la résonance médiatique que de tels actes peuvent avoir», précise la revue.
La même source a précisé que «les installations pétrochimiques et énergétiques bénéficient d’une sécurisation globale, ce qui est favorable à la concrétisation sur le terrain de la coopération et de l’investissement communs, et cela grâce à l’exécution avec rigueur d’un plan très minutieusement étudié par le Haut commandement de l’Armée nationale populaire pour protéger les installations énergétiques situées dans notre Grand Sud des risques pouvant constituer une menace directe pour ces opérateurs ou leurs employés».
Ajoutant que «cette noble mission s’inscrit dans le cadre des tâches constitutionnelles assignées à l’Armée nationale populaire qui œuvre sans relâche à la sécurisation de nos frontières étendues, à la défense de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale ainsi qu’à la préservation des intérêts suprêmes du pays, dans un monde qui connaît de profondes mutations géopolitiques, comme l’a affirmé en de nombreuses occasions Monsieur le général d’armée, Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire».
Où il avait souligné, en substance : «Les défis sécuritaires complexes auxquels le monde est confronté ne sont à vrai dire que le prélude à des changements majeurs à venir qui auront sans doute aucun des effets et des répercussions sur tous les pays du monde, sans exception.»
Sur cette base, «conformément aux instructions et directives du Président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, notre armée, dans un contexte géopolitique régional et international très complexe, déploie des efforts considérables dans le cadre d’une stratégie globale effective, en mobilisant tous les moyens humains et matériels et en réunissant toutes les conditions pour le développement et le renforcement des capacités de notre système de défense», ajoute la même source.
La revue de l’armée relève que «notre pays, qui a repris l’initiative, avance à pas sûrs et fermes dans l’édification des fondements de la nouvelle Algérie, avec une diplomatie active qui est revenue en force sur le devant de la scène et avec une économie nationale qui se redresse rapidement. De fait, il dispose de capacités lui permettant d’être au diapason de ces évolutions, de s’adapter avec succès à tous ces développements et de faire face aux défis actuels et futurs, en s’appuyant sur ses référents révolutionnaires et la volonté de son peuple pour conforter la place du pays dans le concert des nations fortes sur lesquelles il faut compter».
La revue conclut en soutenant que «tous les indicateurs confirment que ce qui a été réalisé hier, à savoir le défi relevé de la nationalisation des hydrocarbures, sera inévitablement consolidé dans un proche avenir par la sécurisation de l’économie qui ne sera que plus bénéfique pour notre pays et notre peuple».