L’urgence de développer des mécanismes et des plans d’assurance pour assurer et protéger les biens culturels vulnérables exposés aux risques des catastrophes naturelles, tels que les incendies et les inondations, est au cœur des préoccupations du ministère de la Culture et des Arts, sous la férule du Dr Soraya Mouloudji.
C’est ainsi que saisissant parfaitement l’importance d’une telle opération, et dans le cadre de la stratégie culturelle globale que le ministère de la Culture et des Arts s’est engagé à préserver les biens culturels et à travailler à leur mise à niveau afin d’activer ces efforts sur le terrain et de discuter des différentes manières de préserver le manuscrit algérien, la Bibliothèque nationale organise un colloque scientifique sur «Les techniques de protection et de préservation des manuscrits contre les catastrophes», en plus d’un atelier de formation sur la préservation des manuscrits, dans la ville d’In Salah les 7, 8 et 9 février, organisée par des experts en la matière de la Bibliothèque nationale algérienne, selon un communiqué du ministère.
Dans ce contexte, le Dr Soraya Mouloudji a donné des directives exigeant un travail diligent dans ce sens, qui, dans la mesure où il contribue à la préservation cognitive et historique des manuscrits de valeur, fera prendre conscience quant à l’importance des manuscrits et de leur préservation et ne les exposera pas à des dommages ou catastrophes, notamment auprès des citoyens propriétaires de ces manuscrits.
Aussi, elle a renouvelé également l’acuité et l’attention particulière sur la nécessité de poursuivre la programmation de ces séminaires et ateliers pour diffuser la culture de protection du manuscrit algérien, qui reflète l’authenticité d’une nation et une grande fierté de l’histoire culturelle algérienne, et l’étendue de sa contribution au patrimoine humain. Il faut également savoir qu’il est urgent de prendre ce problème en considération car il constitue un danger pour les documents et les manuscrits qui sont les témoins de différentes périodes historiques du pays.
C’est pourquoi, chaque citoyen ou institution qui possède un patrimoine précieux doit penser à mettre en place un plan de préservation dans les plus brefs délais pour ne pas avoir à revivre les catastrophes qui ont détruit des centaines de documents précieux, comme par exemple celles générées par les inondations de Ghardaïa en 2008.