La protection et la promotion de l’enfance demeure pour les pouvoirs publics une des priorités à telle enseigne que ce concept est bien pris en charge, notamment avec les grands pas franchis par l’Algérie en matière de consécration des droits de l’enfant et sa protection.
C’est pourquoi, dans ce chapitre, la déléguée nationale à la protection et à la promotion de l’enfance, Meriem Chorfi, a souligné, mardi à Djanet, «la nécessité de déployer les efforts pour une meilleure prise en charge des préoccupations des enfants dans tous les domaines», estimant qu’il s’agit d’un «acquis de qualité» qui s’ajoute à bien d’autres acquis dans ce sens.
Par ailleurs, force est de souligner que «la délégation nationale à la protection et à la promotion de l’enfance avait organisé une série de cycles de formation, de discussions et de sensibilisation sur les mécanismes adoptés par l’Etat pour protéger cette frange de la société», a-t-elle souligné.
Au cours de sa présence à Djanet pour une visite de travail et d’inspection, Mme Chorfi a visité le service de pédiatrie à l’Etablissement public hospitalier (EPH-Ifri), au chef-lieu de wilaya, où elle a écouté des explications sur les conditions de prise en charge médicale des enfants, avant de se rendre au tribunal de Djanet où un état de la délinquance juvénile lui a été présenté par la brigade de protection des personnes vulnérables, relevant du service de la police judiciaire de la sûreté de wilaya.
C’est pourquoi, dans le même sillage, elle a, à cette occasion, salué les efforts menés par le secteur de la justice afin de rapprocher l’administration du citoyen, soulignant «l’importance d’assurer les droits de l’enfant, surtout dans le cas où celui-ci est considéré comme victime directe».
Il faut également mentionner que durant sa visite dans cette wilaya, Meriem Chorfi s’est rendue au Centre psychopédagogique pour les enfants handicapés mentaux, où elle a présidé une cérémonie en l’honneur des lauréats d’un concours de dessin, avant de s’enquérir des conditions de scolarisation et de restauration des élèves au niveau de l’école primaire Cheikh Abdou dans la ville de Djanet, totalisant plus de 200 écoliers.
Après cela, elle s’est rendue, en compagnie de la délégation l’accompagnant, au Centre de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA) implanté au quartier Zelouaz.
C’est ainsi qu’elle a reçu des explications sur les conditions d’apprentissage des jeunes âgés entre 16 à 18 ans. Cette structure pédagogique compte actuellement 40 apprentis qui se répartissent sur 12 spécialités, selon les explications fournies sur place.
De son côté, pour sa part, le wali de Djanet, Benabdellah Chaïb, a souligné que «cette catégorie nécessite plus de soins», soulignant en même temps que «la promotion des droits de l’enfant est la responsabilité de chacun, ce qui nécessite des efforts concertés pour y parvenir, d’autant plus que l’Etat prend grand soin de tout ce qui concerne l’enfant».
Pour ce qui est des représentants de la société civile de la wilaya, ils ont exprimé, à l’unanimité, leur appréciation pour l’organisation de telles rencontres qui, selon eux, «contribueront à accroître une coordination optimale entre les différents secteurs concernés pour améliorer la réalité de l’enfance dans notre pays».
