Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Ibrahim Bougjali, a reçu, lundi, la présidente de l’Assemblée de la République du Mozambique, Esperanca Laurinda Francisco Nhiuane Bias, le président du Conseil national de la transition de la République de Guinée, Dansa Kourouma, et le sous-secrétaire de la division parlementaire de l’Assemblée nationale koweïtienne, Thamer Saad Al-Dhafiri, en marge de la 17e Conférence de l’Union des Conseils des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), a indiqué le communiqué de l’APN.
L’importance de promouvoir les échanges dans le domaine économique
Au cours de la rencontre de Boughali avec la présidente de l’Assemblée de la République du Mozambique, les deux parties ont affirmé la volonté des deux pays de renforcer et promouvoir la coopération dans divers domaines. Le communiqué indique que Boughali a souligné «l’importance de promouvoir les échanges dans le domaine économique et d’accompagner la jeunesse», faisant référence à l’expérience algérienne dans le domaine de l’aide aux jeunes pour créer leurs entreprises, la jugeant de «positive».
Sur le plan africain, le président de l’APN a mis l’accent sur «la disponibilité du Parlement algérien à renforcer la coopération et l’échange d’expériences avec tous les Parlements africains et à œuvrer à l’unification des positions et à l’action commune dans les instances parlementaires internationales». A son tour, Bias a évoqué les liens d’amitié entre les deux pays, louant le «rôle historique joué par l’Algérie dans les différentes étapes qu’a traversées son pays».
Nécessité de renforcer l’action commune dans le cadre des défis auxquels l’Afrique est confrontée
Ainsi, les représentants de l’Algérie et la Guinée ont passé en revue la réalité des relations entre les deux pays et les moyens de renforcer l’action commune. Ils ont insisté sur la nécessité de renforcer l’action commune et de discuter des moyens de promouvoir les échanges et la concertation dans le cadre des défis auxquels l’Afrique est confrontée. Dans le même sens, Boughali a évoqué «les relations historiques qui unissent les deux pays, ainsi que la cohérence des positions sur de nombreux dossiers d’intérêt commun», exprimant «la disponibilité du Parlement algérien à travailler avec son homologue dans l’intérêt des deux peuples». Il a rappelé les positions historiques de l’Algérie en faveur de toutes les questions de libération en Afrique, affirmant dans la même perspective sa disponibilité à accompagner les pays africains sur la voie du progrès et du développement. Pour sa part, Dansa Kourouma a qualifié «l’Algérie de terre de liberté et de fermeté», soulignant «le souci de son pays de s’inspirer politiquement et économiquement des expériences algériennes, d’autant plus que la République de Guinée est désormais en phase de sa reconstruction institutionnelle».
Coordonner les efforts pour présenter la véritable image de la religion musulmane
Par ailleurs, lors de son entretien avec le procureur de l’Assemblée nationale koweïtienne, Thamer Saad Al-Dhafiri, Boughali a passé en revue avec son vis-à-vis la réalité et l’avenir des relations bilatérales entre les deux pays, selon le communiqué. Par ailleurs, les deux parties ont discuté «des différents moyens de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays d’une manière qui serve l’intérêt des peuples arabes et musulmans dans le cadre des défis communs qui les rassemblent». Au cours de la rencontre, le président de la deuxième Chambre parlementaire a souligné la force des positions de l’Etat du Koweït dans les enceintes internationales. Il a appuyé sur la nécessité de coordonner les efforts pour présenter la véritable image de la religion musulmane, la religion de la tolérance et de la modération et de mobiliser les compétences des jeunes au service des positions communes des deux pays. Pour sa part, Al-Dhafiri a affirmé que les parlementaires devaient «satisfaire les aspirations des peuples arabes et musulmans au service d’enjeux communs, au premier rang desquels la cause palestinienne», louant en même temps «le rôle pivot que joue l’Algérie dans ce domaine».