La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Krikou, a affirmé, ce mercredi à Doha, au Qatar, que «la politique générale de l’Algérie en matière de protection et de promotion des droits des personnes aux besoins spécifiques reposait sur divers programmes et mesures visant à garantir leur insertion socio-professionnelle», indique un communiqué du ministère.
Dans son allocution aux travaux de la 42e session du Conseil des ministres arabes des Affaires sociales, la ministre a qualifié cette politique de «globale, adaptée et associant tous les secteurs gouvernementaux, les instances publiques et privées, ainsi que la société civile».
Selon Mme Krikou, l’objectif de ces mesures est «d’œuvrer à associer les personnes aux besoins spécifiques à l’élaboration des politiques adaptées, et de favoriser leur autonomie en les encourageant à la créativité dans le domaine du développement économique et social, poursuivant que cela leurs permettra de participer effectivement au développement du pays, en sus de constituer un engagement national des pouvoirs publics, consacrés par la Constitution algérienne amendée en 2020 et de la loi relative à la protection et à la promotion des personnes handicapées».
La ministre a affirmé que le gouvernement, à travers son plan d’action, a donné «la première priorité à la promotion et à l’amélioration de la prise en charge de cette catégorie de la population, à travers le développement de mécanismes pratiques et transparents garantissant un meilleur ciblage des bénéficiaires réels des différents programmes et dispositifs de protection et de promotion des droits des personnes aux besoins spécifiques».
Elle a cité, à titre d’exemple, «les domaines de prise en charge sanitaire, préventive, éducative, de formation et d’insertion professionnelle, ainsi que les œuvres sociales», soulignant que «l’Algérie est attachée à concrétiser les Objectifs de l’Agenda de développement durable (ODD) 2030 qui prévoit que le handicap ne peut être une cause ou une justification d’exclusion de l’accès aux programmes de développement ou de jouissance des droits de l’homme».
Sur le plan pédagogique, Kaouthar Krikou a évoqué «la coordination entre le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme et le ministère de l’Education nationale en vue de mettre en place les mécanismes à même d’assurer la scolarisation des enfants et adolescents handicapés dans les meilleures conditions à travers leur intégration totale à l’école normale ou l’intégration partielle à travers l’ouverture de classes spéciales dans les établissements scolaires ; quant aux personnes ayant des capacités limitées, elles sont dirigées vers les classes spéciales ouvertes dans les établissements scolaires avec un encadrement spécialisé».
La représentante de l’Algérie à Doha a tenu à assurer l’accompagnement psychologique et éducatif de ces enfants dans le cadre des programmes pédagogiques tracés par les groupes multidisciplinaires au niveau des établissements de l’éducation et d’enseignement spécialisés avec l’association de leurs parents.