Le directeur des statistiques et de l’information à la Direction générale de la Protection civile (DGPC), le colonel Farouk Achour, a réitéré, ce mercredi, la nécessité que «les Algériens adhèrent à trois mesures pour mettre fin aux effets du drame des asphyxies au monoxyde de carbone».
Il a précisé, lors de son passage sur les ondes de la radio algérienne, que les dangers d’asphyxie peuvent être contrôlés en consolidant les structures de la maison sécurisée, ce qui nécessite, dit-il, l’adoption d’une culture préventive, insistant sur «la nécessité de contrôler mille fois par jour la présence de l’aération et la présence de l’indicateur bleu, ainsi que l’intérêt des citoyens par les dispositifs d’alarme et les appareils de chauffage conformes aux normes que de se focaliser uniquement sur les prix».
Selon Achour, plusieurs facteurs provoquent l’intoxication au monoxyde de carbone. Il a cité, à titre d’exemple, la désinstallation et la réinstallation des chauffages et leur utilisation à d’autres fins. De plus, il a mis en garde «contre l’installation des appareils de chauffe-eau au niveau des salles de bain, appelant à un raccordement sécurisé des installations de chauffage».
Le même responsable a appuyé sur «la nécessité d’avoir recours à des techniciens accrédités pour l’installation des appareils de chauffage».