La wilaya de Médéa se dirige vers la création d’un pôle industriel important après la levée des restrictions sur des dizaines de projets d’investissement et leur mise en service dans de nombreuses communes de la wilaya, ce qui a permis l’intégration de centaines de jeunes de la région dans des postes permanents et le renforcement des recettes fiscales pour les communes et la relance de la locomotive du développement local, c’est ce qu’a indiqué la cellule de communication de la wilaya.
Selon la même source, «36 projets ont été lancés, dont 26 ont été traités au niveau du comité de wilaya chargé de la levée des restrictions sur les projets d’investissement, ainsi que la levée de 54 obstacles ou restrictions».
Ces projets concernent, entre autres, le secteur de l’industrie, avec «925 postes ouverts ; la santé avec 63 postes ; le tourisme avec 30 postes ouverts ; les services avec 40 postes ouverts ; les matériaux de construction avec 145 postes ouverts». Le communiqué a fait savoir aussi que «les restrictions ont été levées sur des projets du secteur de l’aquaculture, ce qui a permis l’ouverture de 57 postes».
Quant aux documents délivrés par le comité dans le cadre de la levée des obstacles étaient ils étaient constitués de «15 licences d’exploitation ; 7 attestations de conformité ; 8 permis de construire rectificatifs». En outre, «5 projets ont été raccordés au réseau d’électricité, 2 autres ont été raccordés au réseau de gaz, 5 à l’eau potable, 4 raccordés aux canaux d’égouts».
Par ailleurs, «2 autorisations de forage ou de prospection de puits ont été délivrées et accordées à deux entreprises, 4 contrats édités et attribués à des investisseurs, ainsi qu’un cahier des charges et une attestation de mainlevée ont été délivrés et remis aux investisseurs».
S’agissant des projets pour lesquels les restrictions ont été levées et mis en service, la wilaya a dénombré «17 projets mis en service et qui ont conduit à la création de 755 nouveaux postes de travail pour un coût financier de 755 2415,90 millions DA, alors que la récupération des fonciers industriels est estimée à 184,97 hectares».
La même source a souligné également «la finalisation des démarches de transfert de récupération de 16 propriétés d’une superficie de 21 hectares, 30 demandes de désistement de fonciers industriels ont été transférées aux services des Domaines de l’Etat, d’une superficie totale de 36 hectares».
Pour les fonciers immobiliers vacants au niveau des zones industrielles, ils sont estimés à «102 parcelles, d’une superficie totale de 97,29 hectares et celles au niveau des zones d’activités elles sont représentées par 211 parcelles d’une superficie totale de 168 hectares». Les équipements immobiliers situés au sein de la nouvelle ville de Bouguezoul, 21 parcelles ont été dénombrées d’une superficie totale de «120,52 hectares, dont 20 parcelles sont situées à l’intérieur de la zone industrielle et n’ont pas encore été distribuées».
Au niveau des micro-zones d’activités, 2 ont été créées dans les communes de Aïn Boussif qui occupe une superficie de « 2,03 hectares répartis sur 22 parcelles et de la commune de Ksar El Boukhari qui couvre une superficie totale de 1,47 hectare répartie sur 25 parcelles, dans le but d’attirer les projets d’investissement des jeunes porteurs de projets».