Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique œuvre pour la réforme globale du système «LMD», qui comprend l’augmentation des années de formation en licence, de trois à quatre ans, comme fonctionnait le système classique, a annoncé le directeur de la formation et de l’enseignement supérieur au MESRS, Djamel Boukezzata.
S’exprimant sur les ondes de la chaîne I de la radio algérienne, Boukezzata a expliqué que «le système “LMD” fait l’objet d’une amélioration continue, et que le ministère essaye de montrer les atouts de ce système, notamment en ce qui concerne son ouverture au domaine économique et social».
Le même responsable a fait savoir que le secteur s’efforce «de faire de l’université une université citoyenne qui réponde aux préoccupations de son entourage», ce qui nécessite, selon lui, «une visualisation».
L’invité de la radio a expliqué que le secteur cherche à «ajouter une troisième dimension à l’université». Il s’agit, dit-il, de «la dimension économique en faisant de l’université une contribution à la création de richesses et d’emplois afin d’atteindre le triangle d’or du bon enseignement et bonne formation et de la recherche scientifique utile et pratique».
Dans le cadre de l’université citoyenne et de son intérêt pour les affaires publiques nationales, l’orateur a déclaré qu’«un pôle universitaire a été créé pour s’occuper du dessalement de l’eau de mer, et il a été soutenu par un autre pôle spécialisé dans l’utilisation des eaux usées à des fins d’irrigation et d’industrie».
Le directeur de la formation et de l’enseignement supérieur a conclu que la première mission de l’université est la formation et l’enseignement de qualité conformément aux normes internationales.