Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des PME, Yacine El-Mahdi Oualid, a présidé la semaine dernière une commission ministérielle, avec la participation des secrétaires généraux de dix ministères afin d’étudier des changements radicaux concernant l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE) dans le but de passer de l’approche sociale actuelle, à une approche purement économique, selon le communiqué du ministère.
Ces réformes interviennent après tous les dépassements qu’a connus cette Agence depuis sa création, à travers la propagation du phénomène des faux projets ainsi que des fournisseurs corrompus impliqués dans le gaspillage de l’argent public.
A cet égard, cette commission ministérielle soumettra un rapport détaillé au Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, avant la fin de ce mois, qui comprendra une série de propositions visant à modifier le modèle de soutien de l’Etat aux petites entreprises et l’orienter vers des normes économiques qui motiveraient les jeunes entrepreneurs à se lancer dans l’entrepreneuriat qui repose sur des bases et des objectifs réalistes et qui produisent de la richesse et des postes de travail.
Les services du ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des PME ont déjà mené une étude approfondie sur la réalité de l’Agence depuis qu’elle a été confiée à la tutelle en octobre 2022, car elle a conduit à la nécessité d’apporter des changements structurels aux agences pour soutenir les activités que l’Etat a mobilisées, et pour changer la philosophie adoptée dans le domaine du financement des petites entreprises et passer d’un raisonnement quantitatif à un raisonnement qualitatif.
Yacine Oualid a indiqué que «l’ANADE a engagé des poursuites judiciaires à l’encontre de fournisseurs impliqués dans des affaires de corruption et d’escroquerie de porteurs de projets».