Le directeur départemental du suivi et de l’appui aux exportations au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Houari Abdellatif, a révélé que «le taux des exportations au cours des 11 premiers mois de 2022 a atteint 36%», soulignant que «nous visons les 15 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2024».
Intervenant dimanche matin sur les ondes de la Radio nationale, Houari Abdellatif a noté que «la balance commerciale de l’Algérie a connu un précédent historique, en atteignant des chiffres record au cours des 11 premiers mois de 2022, où nous avons enregistré une hausse de 36% par rapport à la même période en 2021».
L’invité de la radio a déclaré que «l’Algérie a réalisé 6,6 milliards de dollars d’exportations commerciales, après avoir atteint 4,5 milliards de dollars au cours des onze premiers mois de 2021», notant également que «les exportations de l’Algérie concernent 147 pays, menés par des pays européens, à savoir la France, l’Italie et l’Allemagne».
Abdellatif a annoncé que «parmi les produits exportés, on trouve en première position les engrais avec une valeur de 1,7 milliard de dollars, soit une augmentation de 28%, le ciment avec 400 millions de dollars (une augmentation de 93%), le fer et l’acier pour 500 millions de dollars (une augmentation de 30%), en attendant d’atteindre 6,5 à 7 milliards de dollars fin 2022».
Il a ajouté que «la balance commerciale s’est élevée à 18,1 milliards de dollars au cours des 11 premiers mois de 2022, ce qui est un chiffre très positif, et le pourcentage de couverture des exportations non pétrolières a atteint 11% au cours de la même période, pour la première fois depuis des décennies», affirmant que «la politique adoptée par le gouvernement a porté ses fruits».
Le même intervenant a salué la réalisation de chiffres remarquables dans les divisions emballage et carton (9 millions de dollars) et eaux minérales et gazeuses (17 millions de dollars), ajoutant que «plusieurs nouvelles filières ont été introduites, telles que les produits de nettoyage des matériaux et des matières plastiques, qui ont été identifiés selon la feuille de route produite par le Symposium sur la relance économique».
Houari Abdellatif a poursuivi en disant : «Nous travaillons à poursuivre la dynamique des exportations hors hydrocarbures vers environ 150 pays pour atteindre 15 milliards de dollars en 2024 afin de relancer la feuille de route, et le marché intérieur sera témoin, en s’appuyant sur les capacités de tous, comme le sait le marché extérieur, par l’organisation de plusieurs Salons, dont la moitié dans des pays d’Afrique, avec un intérêt particulier pour la Mauritanie, le Sénégal, le Soudan et tous les pays d’Afrique de l’Ouest.»
L’invité de la radio a annoncé que «160 concessionnaires algériens vont participer la semaine prochaine au Salon qui sera organisé à Nouakchott, dans le cadre de discussions sur l’ouverture de succursales d’entreprises algériennes en Mauritanie, au Sénégal et au Niger, ainsi que sur la tenue d’un conseil d’affaires algéro-soudanais».
Concernant l’achèvement du projet de réalisation d’une route reliant Tindouf (Algérie) à Zouerate (Mauritanie), le directeur départemental du suivi et de l’appui aux exportations au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a vu que «cela contribuerait à réduire les coûts et à pousser les exportations algériennes vers la Mauritanie et à ouvrir des points de vente permanents pour les produits algériens». Le même orateur a mis l’accent sur «la nécessité de promouvoir la l’huile d’olive algérienne et la commercialiser en Egypte et dans plusieurs autres pays. Il a en outre déclaré qu’«une réunion s’est tenue cette semaine avec tous les producteurs d’huile d’olive pour soulever toutes questions et trouver les solutions qui pourront servir à lever tous les obstacles».
A la fin de son intervention, Houar Abdelattif a souligné que «la marque Deglet Nour doit être protégée au niveau international, notamment avec l’exportation des dattes algériennes vers les cinq continents». Il a déclaré que «l’Algérie gagne 80 millions de dollars par an dans l’exportation de ces dattes, mais ce chiffre, malgré son importance, ne reflète pas les capacités de l’Algérie. Sa production est de 1 million de tonnes par an, soulignant que l’objectif est d’atteindre 250 millions de dollars d’exportations de dattes chaque année».
