Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a indiqué, ce mardi, que la liberté de la presse fait partie des droits les plus importants qui construisent l’Etat, ajoutant que le nouveau projet de loi sur l’information s’élève aux normes internationales et consacre le droit du citoyen à une information objective.
Lors de la présentation du projet de loi sur l’information devant la Commission de communication de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a énuméré un certain nombre d’interdictions que la presse doit éviter, où le journaliste devant s’abstenir de publier ou de diffuser des images ou des propos immoraux ou choquants aux sentiments du citoyen, et s’abstenir de violer les droits de l’enfant, de porter atteinte à l’image et à l’honneur des femmes, ainsi que de s’abstenir de porter atteinte à la vie privée des gens et également des fake news, de sorte que le nouveau projet nécessite de contrôler et vérifier la crédibilité des informations.
Bouslimani a confirmé que «conformément au projet de loi, l’Autorité de régulation de la presse écrite et de la presse électronique sera instituée, et la création du Conseil supérieur de l’éthique professionnelle, en tant que régulateur de l’éthique professionnelle, soulignant le souci des autorités de promouvoir le service public».
Il a expliqué que le projet de loi obligera les médias de toutes sortes d’employer des journalistes professionnels afin de promouvoir la presse professionnelle et que cela nécessite de «fixer des règles qui l’obligent à déclarer les sources de fonds et à prouver le capital, poursuivant que les dispositions de la loi reposent également sur l’instauration de l’Autorité de régulation de la presse écrite et électronique, mais aussi d’amender le statut de celle de l’audiovisuel».
Le ministre de la Communication a ajouté que «le projet de loi sur l’information renforcera la liberté de la presse écrite, électronique et audiovisuelle, et qu’il interprétera les dispositions de la Constitution».
Bouslimani a souligné que «le projet de loi prend en considération la garantie des missions professionnelles en fixant des garanties pour le journaliste, en lui accordant le droit de rechercher des informations et en affirmant le droit de la propriété littéraire et artistique des journalistes, en plus d’exiger de l’organe recruteur de fournir une assurance spéciale au journaliste dans les domaines qui l’exposent au danger».