Mue par son intérêt pour la solidarité inter-régions, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, Kaouthar Krikou, a tenu personnellement à superviser, mardi à Oum El Bouaghi, le lancement d’un convoi de solidarité au profit des zones d’ombre des communes d’El Amria et de Bir Echouhada.
Soucieuse de propager le concept de solidarité, la ministre a indiqué, en marge de cette louable initiative prise par les secteurs de l’action sociale, de la solidarité et de la santé, qu’«il est important d’organiser de tels convois médicaux solidaires, notamment vers les milieux ruraux».
Précisons que «ces convois comprennent des médecins généralistes et autres spécialistes, de l’aide alimentaire, des équipements et des fournitures médicales».
Evoquant la nécessité de la solidarité agissante envers les plus démunis et les femmes rurales, Kaoutar Krikou a souligné, au passage, «l’intérêt particulier porté aux femmes rurales et aux personnes âgées, et la prise de conscience à cet égard de la gravité des maladies chroniques, du cancer du sein et de la grippe saisonnière».
Dans ce contexte, elle a évoqué «le rôle des cellules solidaires de quartier dans l’accompagnement des femmes productives, notamment dans le domaine de la formation, de l’accompagnement et de la commercialisation», en ajoutant que «le secteur de la solidarité nationale s’emploie à découvrir celles qui souhaitent s’engager dans des activités productives, notamment dans les régions éloignées afin de leur assurer la qualification, puis les accompagner afin qu’elles puissent développer leurs activités, conformément à la stratégie du secteur».
Etayant son argumentaire sur les ambitions du secteur dont elle a la charge, Krikou a également mentionné que «le secteur de la solidarité nationale sert le volet humanitaire avant le volet professionnel», appelant les travailleurs des cellules de quartier solidaires à «persévérer et à donner le meilleur d’eux-mêmes».
C’est ainsi qu’après le lancement de cette opération, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine s’est rendue dans la commune de Aïn Bebouche où elle a visité une exposition à laquelle ont participé des familles productives bénéficiaires du programme de soutien à l’emploi de la wilaya, actives dans la culture de légumineuses et la production d’huile d’olive et de miel.
Enfin, elle a poursuivi sa visite dans la wilaya d’Oum El Bouaghi en se rendant dans la commune de Aïn M’lila pour inspecter les ateliers de production des femmes au foyer et visité la maison du martyr Larbi Ben M’hidi, en présence de quelques membres de la famille révolutionnaire.
En marge de cette visite du lieu de naissance du héros de la Révolution, la ministre indiqué : «Il faut soutenir l’implication des groupes vulnérables dans les domaines économique et social, loin de la dépendance, tout en préservant la politique sociale de l’Etat».
Sur les lieux, après avoir assisté à une présentation sur la glorieuse Révolution de Novembre 54, présentée par des enfants aux besoins spécifiques, Krikou a déclaré : «C’est une halte pour découvrir la créativité des personnes aux besoins spécifiques et d’inculquer l’esprit patriotique à ces enfants entrant dans la stratégie du secteur de la solidarité nationale dans la mise en œuvre du plan et du programme d’action du gouvernement».
«Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a de tout temps insisté sur la nécessité de former les jeunes en matière de préservation de la mémoire», a-t-elle conclu.