Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a annoncé une série de nouveautés afin de revaloriser et développer le secteur, dans le cadre du statut particulier des travailleurs de l’Education nationale.
Le ministre de l’Education nationale a déclaré lors du Forum de la radio que «l’élaboration du projet de loi sur le personnel de l’éducation est fin prêt», ajoutant qu’«il vise à améliorer le statut social et professionnel de l’enseignant et des différents travailleurs du secteur».
Création du poste d’«éducateur spécialisé»
Le ministre a révélé la création du poste d’éducateur spécialisé, soulignant que «41 000 enseignants y ont été intégrés».
Selon lui, ce poste comprend 3 niveaux de promotion et un classement important, tout en appelant les enseignants contractuels à rejoindre ce nouveau poste afin de «réduire le volume des horaires chez les enseignants, en éliminant complètement les activités non pédagogiques».
Introduire le poste de «professeur-chercheur»
S’agissant des professeurs titulaires d’un doctorat, le ministre a révélé la création du poste de «professeur-chercheur en éducation nationale», dans le but de les préserver et de donner à l’éducation une opportunité d’avancer dans la recherche et le développement de l’action éducative.
Belabed a poursuivi en disant : «En vertu d’un nouveau décret, nous allons permettre aux enseignants formés qui auparavant n’avaient pas la possibilité d’accéder aux postes de direction dans les écoles secondaires, moyennes et primaires, d’accéder à des grades et des postes adaptés seront également créés.»
Le dossier des contractuels est clos
Le ministre de l’Education nationale a également confirmé que le processus de titularisation donnera plus de stabilité au secteur après la titularisation de 62 000 enseignants qui étaient en poste temporaire en tant que contractuels. «C’est une grande étape dans la préparation de la rentrée scolaire 2023/2024», a-t-il ajouté.
Il a affirmé que le dossier de titularisation des enseignants est «clos» et que chaque enseignant reprendra le travail après la reprise des études la semaine prochaine.
Revenant sur le dossier des enseignants contractuels, le ministre de l’Education a souligné que les anciens enseignants contractuels demeureront affiliés au secteur qui continuera à conclure des contrats avec eux si des postes vacants se libèrent.
Par ailleurs, ajoute-il, «la titularisation est accordée à ceux qui étaient et sont en fonction au moment de la proclamation de la décision par le président de la République».
Le ministre de l’Education a indiqué qu’«il peut y avoir des concours de recrutement auxquels pourront participer d’anciens contractuels».
Révision du système indemnitaire
Sur un autre volet, le conférencier a révélé la révision du système indemnitaire des salariés de l’éducation après la promulgation de la loi sur le secteur, qui permettra aux salariés de l’éducation de bénéficier de nouvelles augmentations de salaire, en plus de celles approuvées par le président Abdelmadjid Tebboune.
Il a expliqué que chaque le statut du secteur promulgué est «nécessairement» suivi d’un nouveau système indemnitaire, «et donc, après sa promulgation, il y aura un nouveau système indemnitaire».
Nouveaux programmes et un nouveau livre pour enseigner la langue anglaise en 4e année primaire
Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a exprimé sa satisfaction quant aux résultats de la langue anglaise au primaire.
Le ministre a jugé ces résultats de «très bons», au milieu de l’optimisme des élèves de la troisième année.
Belabed a également révélé, lors du Forum de la radio, lundi, que le secteur «est en train de se préparer à enseigner l’anglais en 4e année lors de la prochaine rentrée scolaire», en installant de «nouveaux programmes et un nouveau livre afin d’avoir deux niveaux de la langue anglaise au primaire».
«Le livre est prêt et l’encadrement également et si le quorum est complété dans l’année prochaine, soit 24 à 25, la langue sera enseignée en 5e année, conformément à ce qui a été décidé», a-t-il expliqué.
Le ministre de l’Education nationale a déclaré que l’examen de fin d’année du cycle primaire, 5e année, sera abandonné, précisant que «l’examen sera compensé par une évaluation des acquis, ce qui sera utile, sans dérouter l’élève».