L’année qui s’achève aura été riche en événements pour l’Algérie, à telle enseigne qu’aucun volet de la vie du pays n’a échappé à un changement de paradigme.
Hormis le volet économique auquel la politique éclairée du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a confié la mission hautement stratégique de sortir l’Algérie de la dépendance aux hydrocarbures et de jeter les bases d’une véritable économie de production et d’exportation, celui de la diplomatie a connu un travail remarquable qui a permis l’organisation , entre autres, du 31e Sommet de la Ligue arabe, qui peut être considéré comme le premier grand succès diplomatique du président Tebboune, qui, le 13 octobre au palais des Nations, affichait un large sourire aux côtés des responsables des factions palestiniennes signataires de «la Déclaration d’Alger».
Le fameux slogan des années 70’, en l’occurrence «L’Algérie, Mecque des révolutionnaires», prononcée par Amilcar Cabral, semblait renaître de ses cendres.
60e anniversaire de l’indépendance et de l’adhésion de l’Algérie à l’ONU
Et, cerise sur le gâteau, cette année, qui coïncide avec le 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale et celui de l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation des Nations unies (ONU), un certain 8 octobre 1962, a été marquée par une riche activité diplomatique, sous la conduite éclairée du chevronné diplomate, Ramtane Lamamra, rappelé aux Affaires étrangères à la faveur du remaniement ministériel de juillet 2021. De l’avis des observateurs avertis de la scène politique, une activité intense a été enregistrée au cours de ces douze derniers mois.
C’est pourquoi, l’Algérie qui avait annoncé sa ferme intention de revenir en force sur la scène régionale et internationale, n’a pas manqué à son engagement.
Et pours s’en convaincre, il faut se référer au ballet diplomatique au salon d’honneur de l’aéroport international Houari Boumediene qui n’a pas désempli à voir l’effervescence qu’il a connue tout au long de l’année. Il faut savoir que la diplomatie algérienne, conformément aux orientations du président de la République, arrêtées dans le cadre du plan d’action du gouvernement, a retrouvé son dynamisme, perdu, faut-il le rappeler, ces dernières années.
L’Algérie entend peser positivement sur le continent et sur le monde arabe à travers la diplomatie mise en œuvre, à telle enseigne que son implication dans la recherche de solutions pacifiques aux conflits qui rongent l’Afrique et le Moyen-Orient a été saluée par ses partenaires internationaux, les Nations unies en tête. Concrètement, le redéploiement de l’appareil diplomatique a ainsi donné lieu à la redynamisation du rôle que l’Algérie n’a eu de cesse d’assumer depuis son indépendance : celui d’un pays exportateur de la paix et de la sécurité.
En se réinvestissant pleinement, notamment dans les conflits malien, libyen, palestinien, la diplomatie algérienne aura démontré ses capacités de facilitateur et de médiateur.
Sahel, Libye, la cause sahraouie… la diplomatie algérienne ratisse large
La réactivation du Comité de suivi de l’Accord de paix au Mali, issu du processus d’Alger, qui a tenu plusieurs sessions au cours de cette année, l’organisation à Alger de la réunion des pays du voisinage de la Libye en vue de booster les efforts déployés pour aider les parties libyennes à tourner la page d’une décennie de chaos, pour ne citer que ces événements, sont autant d’actes concrets témoignant de l’efficacité d’un appareil diplomatique au service de la paix. Un appareil renforcé en 2021 par la nomination de sept envoyés spéciaux chargés des dossiers ayant un impact sur les intérêts du pays.
L’Algérie qui n’hésite plus à taper du poing pour défendre ses intérêts
Cette année aura été également celle d’une Algérie qui n’hésite plus à taper du poing pour défendre ses intérêts et clamer haut et fort ses positions intangibles. La décision de rompre les relations diplomatiques avec le Royaume chérifien, car notre pays se refuse désormais à subir ses actes hostiles sans réagir, le rappel de notre ambassadeur en France, suite aux propos tenus par le président français, ou encore l’opposition affichée clairement à la décision unilatérale du président de la Commission africaine d’octroyer le statut d’observateur à l’entité sioniste au sein de l’organisation de l’Union africaine, sont autant de prises de position à mettre sur le compte de cette diplomatie proactive voulue par le Président et mise en œuvre par le chef de la diplomatie.
Sommet de la Ligue arabe d’Alger, une victoire diplomatique pour l’Algérie
Durant cette année 2022, au mois de novembre plus précisément, l’Algérie, désireuse de redorer son blason sur le plan international, a abrité avec succès le 31e Sommet de la Ligue arabe. Une rencontre de haut niveau qui a été largement consacrée aux crises au Moyen-Orient. Deux semaines avant l’ouverture du Sommet, quatorze factions palestiniennes, dont le Fatah, le Hamas et le Djihad islamique, ont signé la Déclaration d’Alger en s’engageant à «organiser des élections d’ici un an», était-il clairement écrit au bas du document sanctionnant cette rencontre de haut niveau.
D’ailleurs, dans le texte final, le plus important était d’aboutir enfin à une volonté politique commune même a minima. Et c’est là que réside le franc succès du Sommet d’Alger, et consubstantiellement celui de la diplomatie souveraine, pragmatique, réaliste, patiente, mesurée, humble mais ambitieuse, promue graduellement par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Cause palestinienne : fin de plus de 15 ans de division
Il est important de rappeler que le 13 octobre dernier, Alger a été le témoin d’un événement qualifié d’historique, celui de la signature de la «Déclaration d’Alger» par les factions palestiniennes. La cérémonie de signature s’est déroulée au palais des Nations à Alger, le même lieu historique qui a abrité, il y a près de 40 ans, la proclamation de l’Etat de Palestine par le défunt président Yasser Arafat, et pour la diplomatie algérienne, c’est la consécration de plusieurs mois de concertation avec des dirigeants arabes, avec pour point culminant la visite de Abdelmadjid Tebboune à la fin janvier en Egypte, où se trouve le siège de la Ligue arabe.
Il est important de souligner que depuis son accession à l’indépendance, le 5 juillet 1962, l’Algérie n’a jamais enfreint la doctrine de sa politique extérieure qui repose sur trois principes inaliénables : le droit des peuples à l’autodétermination, la non-ingérence dans les affaires internes des Etats et la promotion du dialogue inclusif dans les conflits internationaux, quelle que soit leur gravité. Fidèle à ces principes, le président Abdelmadjid Tebboune s’y est engagé pleinement.
Le président Tebboune distingué par la Coalition mondiale pour Al Qods et la Palestine
Pour l’ensemble de son engagement en faveur de la cause palestinienne et les causes justes, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été distingué tout récemment par la Coalition mondiale pour Al-Qods et la Palestine (GCQP) en reconnaissance du rôle de l’Algérie dans l’unification des rangs palestiniens ainsi que ses efforts inlassables dans le soutien à la Palestine, outre la mobilisation du soutien arabe et international en faveur de cette cause.
L’Algérie, une terre de paix et d’amitié
Enfin, pour l’année 2022 qui s’achèvera dans moins de deux jours, l’on ne peut occulter l’organisation par l’Algérie de plusieurs événements sportifs de grande envergure, comme les Jeux méditerranéens que la capitale de l’ouest du pays, Oran El Bahia, a abrités au mois de juin dernier. Dans cette ville ensoleillée de l’ouest du pays, les citoyens avaient hâte de voir leur ville mise sous le feu des projecteurs. Et pour ceux, parmi les nombreuses délégations étrangères qui découvraient la ville d’Oran, la vue sur la Méditerranée est époustouflante. Et sur le plan populaire, ces Jeux méditerranéens sont une réussite.
Poursuite de la lutte contre la corruption : l’un des 54 engagements du Président pris devant le peuple
Parmi les 54 engagements pris par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, figure en bonne place la détermination de lutter contre la corruption sous toutes ses formes.
C’est ainsi que durant l’année 2022, la guerre déclarée à la corruption en Algérie s’est poursuivie avec la fin de l’impunité pour les dilapidateurs des deniers publics à la faveur des nombreuses mesures prises pour renforcer le contrôle et redresser la gestion des administrations publiques.
Dans le cadre de cette démarche continue, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait réaffirmé à maintes occasions son engagement à combattre le fléau de la corruption sous toutes ses formes, appelant les Algériens à poursuivre la lutte.
Par voie de conséquence, l’Algérie a poursuivi la mise en œuvre de son plan global d’éradication de ce fléau, en s’appuyant sur la moralisation de la vie publique et la consécration de la transparence et de la probité dans la gestion des deniers publics.