Depuis plusieurs années, l’Algérie œuvre à poser le principe de moralité dans la vie publique, et ce, à travers l’intérêt accordé au développement local, qui s’est traduit par la transformation de l’économie innovante à l’économie du marché, qui a donné de larges pouvoirs aux collectivités locales, en leur attribuant la mission de gérer les services publics locaux pour faciliter les projets de développement.
Pour concrétiser les décisions prises par les différents Conseils des ministres et les réunions du gouvernement, ce dernier a organisé, sous le haut patronage du président de la République, différentes rencontres avec les walis, dont la dernière a été sanctionnée par 182 recommandations relatives à la relance de l’investissement et à l’adaptation des programmes de développement, dans le sillage du nouveau mode de gestion des services publics locaux et des collectivités locales.
Sous le thème «La promotion de l’économie nationale et du développement local», 3 axes principaux sont dominants, à savoir le rôle du wali dans le développement économique local, le nouveau cadre juridique de promotion du climat d’investissement, ainsi que la réforme de la finance et de la fiscalité locales.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait instruit les walis de poursuivre la prise en charge des préoccupations du citoyen pour instaurer un Etat basé sur l’égalité, soulignant que le citoyen «est l’alpha et l’oméga de la République».
En ce sens, ils sont appelés à «réparer les injustices» faites aux citoyens et à prendre en charge leurs préoccupations, notamment les habitants des zones d’ombre. Il avait également insisté sur l’impératif de clore le dossier des zones d’ombre «d’ici fin 2022 et début 2023».
A ce propos, le chef de l’Etat avait relevé que «82% des problèmes soulevés au niveau des zones d’ombre ont été résolus», appelant, à cet effet, à la poursuite des efforts et à prendre en charge les préoccupations des citoyens.
De nombreux projets en chantier
Ces étapes accélérées résultent de la main tendue du président de la République aux franges vulnérables de la société pour les sortir des conditions difficiles auxquelles elles étaient soumises, car la réalisation du développement dans les zones d’ombre est devenue une réalité, où des projets se dessinent sur le terrain reflétant la sincérité du discours présidentiel.
A travers le programme de développement dans les zones d’ombre à travers le pays, de nombreux projets de développement ont été enregistrés et des fonds financiers ont été mobilisés au profit de ces régions, ce qui a contribué à l’amélioration des conditions de vie des citoyens. En effet, beaucoup a été réalisé dans les villages reculés : les écoles ont été construites et d’autres réhabilitées ; concernant le raccordement aux réseaux d’électricité et de gaz et l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement, de nombreux foyers en ont bénéficié dans ces contrées éloignées.
Ce programme a également permis l’ouverture de voies rurales et la réalisation de salles de soins afin d’offrir une vie décente aux populations, et ce, afin de surmonter les différences de développement entre les différentes parties du pays.
Recensement de 12 000 zones d’ombre à travers le pays
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, avait annoncé «le recensement de 12 000 zones d’ombre à travers le pays», affirmant «l’achèvement du programme présidentiel d’ici la fin de l’année en cours».
Le ministre avait indiqué que «des dizaines de milliers de projets ont été mis en œuvre et qui ont contribué à l’amélioration des conditions de vie des citoyens».
Dans ce cadre, il a noté que certaines insuffisances seront prises en charge dans le cadre régulier du programme de chaque wilaya, après avoir fixé des priorités dans la mise en œuvre des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour éliminer «tous les manquements».
Merad a ajouté que «la création des dix nouvelles wilayas a permis de rapprocher les centres de décision, et que chaque wali est tenu d’élaborer une stratégie de développement de la wilaya dont il a la charge», soulignant le souci de «l’Etat d’accompagner les nouvelles wilayas et les renforcer avec toutes les capacités pour améliorer le niveau de vie des citoyens».
Des réalisations socio-économiques significatives
Des réalisations socio-économiques ont été concrétisées sur le terrain à travers les différentes wilayas du pays au cours d’une année de travail, à la lumière de sbilans positifs indicateurs prédisant plus de réalisations au profit du citoyen à l’avenir.
Par ailleurs, grâce aux efforts de l’Etat, les indicateurs économiques de l’Algérie sont aujourd’hui «au vert», notamment en ce qui concerne la levée des obstacles : administratifs, les encouragements à l’investissement, l’offre immobilière et le soutien à l’entrepreneuriat chez les jeunes, tout en maîtrisant l’inflation et en améliorant la capacité d’achat des citoyens et en soutenant le secteur agricole, en particulier la production céréalière, ainsi qu’en réduisant les importations.
Recenser notre présent pour construire notre avenir
Le 6e Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2022), qui a été lancé avec l’utilisation, pour la première fois depuis l’indépendance, des nouvelles technologies a pour but de fournir des données et des indicateurs socio-économiques d’aide à la décision.
Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, en collaboration avec les ministère de Numérisation et des Statistiques avait lancé dans la période allant du 25 septembre au 9 octobre 2022 le 6e Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2022) qui revêt une «importance stratégique» dans la mesure où les données qu’il fournira refléteront fidèlement le degré d’application sur le terrain des réformes engagées par l’Etat à tous les niveaux au cours de ces dernières années, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des engagements internationaux, à l’instar des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030.
Pour assurer le succès de cette opération, un budget de près de 5 milliards de dinars a été mobilisé, avec 53 000 agents recenseurs à travers le territoire national, plus de 8000 agents contrôleurs, 2000 agents suppléants et 3000 formateurs.
En effet et afin de concrétiser les instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de numériser tous les secteurs, l’opération du recensement a permis d’enregistrer l’utilisation, pour la première fois, de 57 000 tablettes électroniques.