Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a déclaré que «la production et l’exportation de dattes contribueront à diversifier les sources de revenus nationaux en devises fortes», soulignant que «cette filière est en tête des exportations de produits agricoles dans notre pays, avec une part de plus de 90%».
Le ministre du Commerce a indiqué dans une allocution lors des portes ouvertes nationales sur l’exportation des dattes et de leurs dérivés, que «les dattes algériennes jouissent d’un avantage concurrentiel au niveau mondial, que ce soit en termes de qualité/prix, ainsi que par rapport à la renommée de la datte algérienne», soulignant que «malgré la place que les dattes occupent en termes d’exportations agricoles dans notre pays, la filière dispose d’énormes capacités pour doubler ses exportations au vu de l’abondance de la production nationale de dattes, qui est estimée à plus de 1,2 million de tonnes par an».
Il a également ajouté que «les dattes produites en Algérie ne sont généralement pas traitées avec des produits chimiques, ce qui signifie que pour de nombreux producteurs, le processus qui permet la transition vers l’agriculture biologique n’est pas si compliqué».
Le ministre du Commerce a affirmé qu’«il n’existe pas d’organismes de certification des produits biologiques reconnus sur les marchés européens accrédités en Algérie», soulignant dans le même cadre qu’«un travail sera fait en coordination avec les différents secteurs ministériels concernés pour donner, dans les meilleurs délais, toutes les facilités administratives afin d’implanter ou attirer en Algérie des organismes de certification des produits biologiques reconnus dans les grands marchés, afin de permettre aux agriculteurs, producteurs et exportateurs algériens, notamment les producteurs de dattes et leurs dérivés, de bénéficier de ce service et d’obtenir la certification de leurs produits au niveau international».
«A cet effet, la responsabilité collective nous impose, ainsi qu’aux filières concernées, une action concertée et coordonnée pour développer cette filière en termes de production, de valorisation et d’exportation de dattes, qui dispose de fortes capacités concurrentielles et différentielles pour conquérir de plus grandes parts de marché à l’international», a souligné Rezig.
Le ministre a également révélé que «le nombre d’exportateurs de dattes est passé à 365 au cours des dix premiers mois de l’année en cours», appelant à «la nécessité d’une action conjointe et coordonnée pour développer ce secteur en termes de production, de valeur et d’exportation», et «nous visons à être présents dans 150 pays d’ici la fin de 2024, avec un accès à 250 millions de dollars d’exportations vu l’abondante production nationale de dattes, qui est estimée à plus de 1,2 million de tonnes par an», ajoute le ministre.
Rezig a déclaré que «Deglet Nour et ses dérivés seront distribués à tous les consulats des pays qui n’importent pas nos dattes afin de les introduire dans leur nomenclature d’importation», et a ajouté en disant : «C’est une industrie manufacturière autonome, et nous allons développer la production des dattes pour gagner de plus grandes parts de marchés à l’international». Il a déclaré que «Deglet Nour est 100% algérienne et aucun pays au monde ne possède la qualité des dattes algériennes».