Zreb : «Plus de 8000 détenus libérés seront accompagnés par les services extérieurs de l’administration pénitentiaire»

Le Directeur général de l’administration pénitentiaire et de réinsertion, Saïd Zreb, a révélé, à partir de la wilaya de Blida, que «plus de 8000 détenus libérés au niveau national ont bénéficié de l’accompagnement des services extérieurs de l’administration pénitentiaire».
En marge de sa supervision des travaux d’une journée d’étude de sensibilisation sur «la lutte contre la délinquance et les gangs de quartier», Zreb a expliqué que cet accompagnement vise à «les intégrer dans la société et commencer une nouvelle vie loin du crime et dans le respect de la loi, que ce soit en les aidant à obtenir des postes de travail ou à créer leurs propres entreprises».
Selon lui, l’administration pénitentiaire accorde «une extrême importance» à la mise en œuvre du plan proactif de réinsertion des détenus en leur donnant la possibilité de poursuivre leur scolarité dans les trois cycles d’enseignement jusqu’à ce qu’ils terminent leurs études supérieures ou rejoignent la formation professionnelle. Il a ajouté que «plus de 142 spécialités de formation dans divers domaines sont disponibles».
Le programme en question, souligne le même responsable, vise également à développer les capacités et les qualifications personnelles des détenus et à élever «constamment» leur niveau moral et leur sens de responsabilité, objectifs qui ne peuvent être atteints, dit-il, qu’«avec l’aide et l’implication de toutes les institutions de l’Etat, tout en qualifiant la politique de l’Etat visant à réintégrer les détenus des établissements pénitentiaires de “réussite”».
Il est à noter que les participants à la journée d’étude de sensibilisation ont évoqué les causes de la propagation du phénomène des gangs de quartier dans la société algérienne, insistant notamment sur les problèmes sociaux et familiaux.
Selon eux, il est nécessaire d’impliquer la société civile dans la lutte contre ce phénomène qui restreint la liberté du citoyen et menace sa sécurité, en plus de souligner le rôle des établissements d’enseignement et les mosquées dans le contrôle du comportement des individus.