Lors de la 4e édition de la Journée algéro-allemande de l’énergie, tenue ce mardi à Alger, Arkab a déclaré que «l’Algérie dispose d’une capacité de production d’électricité de plus de 25 000 mégawatts, et cela lui permet de mettre en place une capacité journalière de 10 000 mégawatts sur le marché régional à l’export».
Dans le même contexte, le ministre de l’Energie a déclaré que «le secteur entend développer une large infrastructure de transmission électrique, plus un réseau reliant l’Algérie à la rive nord de la Méditerranée».
Arkab a également révélé qu’«une étude sur la construction du gazoduc algérien Sardaigne-Galci est actuellement à l’étude». Il a poursuivi en disant qu’«avec des spécifications et des normes techniques qui s’adaptent à l’exportation d’hydrogène et d’ammoniac à l’avenir vers l’Europe, notamment l’Allemagne».
Le ministre a précisé que «l’utilisation de ce gazoduc sera en principe destinée à exporter des quantités supplémentaires de gaz naturel vers l’Europe, en attendant la mise en place d’un véritable marché vert de l’hydrogène et de l’ammoniac».
Par ailleurs, le premier responsable du secteur a affirmé que «le développement de cette branche est un axe important, et il est possible d’inscrire plusieurs projets de partenariat et de coopération entre l’Algérie et l’Allemagne».
Par ailleurs, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a commenté la décision de l’Union européenne de plafonner les prix du gaz et considéré la décision «comme une mesure unilatérale et déstabilisatrice des marchés de l’énergie».
Le 1er janvier, le soi-disant «plafond du prix du gaz» entrera en vigueur. C’est la méthode la plus complète du gouvernement pour maintenir les coûts énergétiques plus ou moins abordables pour les citoyens.
Pour sa part, le porte-parole présidentiel russe, Dmitry Peskov, a annoncé que «les tentatives de plafonner le prix du gaz sont inacceptables», soulignant qu’«une décision appropriée sera prise, comme c’est le cas pour le pétrole».