Trois personnalités nationales et historiques ont été honorées samedi en soirée pour leur apport à la culture et la mémoire nationale lors d’une cérémonie organisée à la salle Ibn Zeydoune de Riadh El Feth, à l’occasion de la cérémonie annuelle organisée pour la préservation de la mémoire.
L’héroïne Djamila Boupacha, le conseiller du président de la République en charge de la culture et de l’audiovisuel, Ahmed Rachedi, ainsi que Cheikh Salah Essedik ont été mis en avant durant cette cérémonie parrainée par le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga.
Présente à la cérémonie, la ministre de la Culture et des Arts, le Dr Soraya Mouloudji, a indiqué que la reconnaissance envers tous ceux qui ont apporté leur pierre à l’édifice Algérie est l’un des devoirs le plus important du ministère de la Culture et des Arts et que leur sacrifice fait suite à celui de nos pères et grands-pères pour le bien de l’Algérie, quel que soit le domaine. C’est ainsi que les trois honorables personnalités ont reçu la «Médaille de la mémoire» décernée par l’Organisation nationale pour la préservation de la mémoire et la promotion du message des martyrs.
La cérémonie d’hommage s’est également déroulée en présence du vice-président de l’Assemblée nationale, du président du Conseil national des droits de l’homme, des députés au Parlement dans ses deux Chambres, ainsi que des chefs de partis et des membres de l’Observatoire national de la société civile, en plus des membres de la famille révolutionnaire et d’artistes.
La ministre de la Culture et des Arts a déclaré que cette distinction vise à «établir une culture de reconnaissance et de gratitude envers les hommes et les femmes d’Algérie qui ont affronté et résisté à l’ignorance du colonialisme sous toutes ses formes et ont écrit leurs noms en lettres d’or sur la page de la mémoire collective», ajoutant que «la fidélité à la stature de l’Algérie demeure l’un des devoirs les plus importants que l’Algérie assume».
Pour sa part, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, a apprécié ce «beau geste lié à l’honneur de notre mémoire et de ces personnalités nationales», affirmant que «la sélection de ces personnalités en lutte est considérée comme un signe de fidélité à l’immortel Novembre», et ce, en exécution du programme du président de la République dans la concrétisation de ses 54 engagements.