Les archives nationales, témoins de la grandeur nationale et valeureux repères pour les chercheurs et tous ceux qui voudraient s’en inspirer, jouissent de la part des pouvoirs publics de la plus grande des attentions. Nul n’ignore que l’usure du temps, ajoutée à l’impondérable d’une catastrophe naturelle pourraient les altérer.
Et pour mieux les sécuriser, une journée d’information sur la protection et la sécurisation de ces documents d’archives contre l’usure du temps et les catastrophes naturelles et humaines a été organisée, mercredi, par le Centre des archives nationales en vue de sensibiliser aux dangers qui menacent les documents d’archives et les moyens de leur protection et leur préservation.
Intervenant à l’ouverture des travaux de cette rencontre, dont il est inutile de situer l’importance, le conseiller du président de la République chargé des archives et de la Mémoire nationale, Abdelmadjid Chikhi, a affirmé que «la protection des archives contre les catastrophes est une des plus grandes préoccupations de chaque institution qui veille à la protection des archives et leur préparation pour les chercheurs», insistant sur «l’importance du document et le risque de sa perte», notamment en ce qui concerne les documents uniques difficiles à récupérer.
Evoquant la nécessité de ratisser large pour sécuriser les documents d’archives, Chikhi n’a pas manqué de mettre l’accent sur «l’impératif de poursuivre la campagne de sensibilisation en associant tous les acteurs pour toucher le simple citoyen, notamment en ce qui concerne les documents historiques qui représentent notre patrimoine et notre identité». C’est dire que la conservation des archives est non seulement une tâche ardue, mais est également du rôle du citoyen.
Evoquant ce sujet à cette occasion, Mohamed Tiliouine, directeur des archives nationales, s’est voulu plus précis en affirmant que «la préservation des documents d’archives constitue la principale préoccupation du Centre», et ce, «en suivant des étapes, des procédures et des mesures pour la protection de ces documents et leur valorisation afin qu’ils soient prêts pour la recherche scientifique en tant que matière pour les historiens», dit-il à ce sujet.
Il a fait savoir que vu l’extrême importance du thème de cette journée, la rencontre a été ponctuée par des interventions de représentants de plusieurs secteurs concernés par ce domaine, à l’instar de la Protection civile, la Gendarmerie et la Sûreté nationales, de professeurs et des intervenants dans la protection des archives, outre la projection d’un documentaire sur les activités du Centre et les démarches spécifiques à la protection et la préservation des documents.