Si la cause palestinienne a longtemps défini la géopolitique du Proche et Moyen-Orient, il est important aujourd’hui de redéfinir l’historique de cette cause pour mieux appréhender l’avenir et la nécessité absolue de remettre les choses à leur place.
Et pour mieux cerner la problématique de la cause palestinienne, 15 livres et manuscrits tentent de mieux éclairer le lecteur et dont on peut évoquer trois d’entre ces livres. Selon une des versions, il est clairement établi que les racines de la cause palestinienne remontent à plus d’un siècle. Il est vrai que la déclaration de son occupation est intervenue après la Catastrophe (Nakba) en 1948, au cours de laquelle 700 000 Palestiniens ont été expulsés de leurs maisons pour être occupées par les sionistes.
La Palestine et les tentatives vigoureuses pour l’occuper étaient plus anciennes que cela, depuis la fin du XIXe siècle. C’est ainsi qu’on apprend, selon Edward Saïd, talentueux écrivain palestinien et qui constitue une référence pour les chercheurs, que l’histoire de la Palestine remonte loin dans le temps et l’espace. Dans son livre La cause palestinienne publié en 1979, Edward Saïd évoque les conditions du peuple palestinien et l’histoire de la «Nakba» survenue en 1948, lorsque des milliers de Palestiniens ont été déplacés de leurs terres et de leurs maisons.
Le livre retrace également le développement des mouvements politiques palestiniens, en particulier l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) dirigée par son ami d’alors, Yasser Arafat, et l’évolution des perceptions des groupes palestiniens concernant la question de l’identité juive et de l’entité sioniste. Pour rappel, sa mort soudaine due à une leucémie en 2003 a constitué un revers dans les efforts de plaidoyer pour la cause palestinienne, en particulier aux Etats-Unis d’Amérique, où Edward Saïd était l’un des universitaires les plus éminents.
Un autre livre, en l’occurrence celui de Leila Khaled, intitulé Mon peuple vivra, mémoire d’un révolutionnaire, publié en 1973. Il s’agit d’une autobiographie qui traite des détails des premières années de sa vie avec sa famille déplacée en raison de la catastrophe qui s’est abattue sur les Palestiniens après la Nakba.
Leila Khaled est l’une des militantes palestiniennes les plus en vue. Elle est née en 1944 dans la ville de Haïfa. Alors qu’elle n’avait que quatre ans, elle a subi ce que sa famille a connu avec la Nakba, jusqu’à ce qu’elle devienne réfugiée au Liban. Au pays du Cèdre, à l’âge de 15 ans, elle rejoint le Mouvement nationaliste arabe, qui deviendra plus tard le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP).
Quant au troisième livre d’Elias Sandar, intitulé Les Palestiniens, pour qui la vraie vie des Palestiniens est presque absente des images, selon elle, il faut savoir que le but de la publication du livre Les Palestiniens était de présenter une image alternative de l’histoire des Palestiniens. Pour la précision, ce livre, lauréat du Palestine Book Award en 2015, offre une vision alternative et approfondie de la Palestine et des Palestiniens sur deux siècles, et son contenu comprend des sujets tels que les pèlerins et les touristes, ainsi qu’une couverture de la vie quotidienne et des soulèvements.