La directrice des impôts, Mme Amel Abdellatif, a déclaré qu’«il est possible de réviser davantage le barème de l’IRG, à condition qu’on élargisse la population ciblée par la fiscalité, et là il faut passer par ce qu’on appelle l’inclusion fiscale».
Intervenant, ce dimanche, sur les ondes de la radio chaîne 3, Mme Amel Abdellatif a estimé qu’«il faut tout revoir tout en assurant un équilibre en termes de recettes, en ce sens que les bas et moyens salaires profitent le plus».
Evoquant la dernière baisse de l’IRG, la responsable indique que «cette baisse est faite en deux temps, la première étape c’était d’exonérer carrément les salaires égaux ou inférieurs à 30 000 DA.
«On a aussi prévu un abattement pour les salaires entre 30 000 et 35 000 DA, un abattement supplémentaire», a-t-elle ajouté, rappelant que pour «assurer justement cette équité fiscale, il faut respecter la progressivité de l’impôt».
Pour les retraités, rappelle-t-elle, «il y a eu également révision de l’abattement lorsque la pension de retraite variait entre 40 à 45 000 DA, de même pour les revenus perçus par les personnes aux besoins spécifiques».
Concernant les taux fiscaux, l’intervenante a expliqué que «le niveau de l’investissement va favoriser la collecte de la fiscalité. Avec la diversification de l’économie, nous arriverons, dit-elle, à mobiliser beaucoup plus de ressources, mais pour cela, il faut réfléchir à d’autres mécanismes». Et d’ajouter que «pour mobiliser des ressources, il faut élargir l’assiette fiscale, et ce, en dépit de la fiscalité pétrolière, on mise toujours sur la fiscalité ordinaire».