Le monde célèbre ce samedi le 74e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948, d’où 48 pays ont voté pour et deux pays étaient absents, tandis que 8 pays se sont abstenus et aucun pays ne s’y est opposé.
Cette déclaration est considérée comme étant l’un des documents les plus importants qui occupe une place considérable dans les textes juridiques internationaux, d’autant plus qu’il s’agit de la première reconnaissance des droits de l’homme.
La Déclaration universelle des droits de l’homme se compose de 30 articles et exprime l’avis de l’ONU sur les droits de l’homme protégés par tous. La Commission des droits de l’homme était composée de 18 membres représentant divers horizons politiques, culturels et religieux.
Eleanor Roosevelt, la veuve du président américain Franklin D. Roosevelt, a présidé le comité de rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme, avec René Cassin de France, qui a rédigé le projet initial de la déclaration, le rapporteur du comité Charles Malik du Liban, le le vice-président Peng-chun Chang de Chine, et John Humphrey du Canada et directeur de la Division des droits de l’homme des Nations Unies, qui a préparé les grandes lignes de la déclaration.
Le Comité s’est réuni pour la première fois en 1947 et les droits les plus importants étaient le droit au travail, la non-discrimination dans les salaires, le droit au repos, aux loisirs et à un niveau de vie qui assure le bien-être et la bonne santé.
A cette même occasion, les parlementaires africains et européens ont appelé à valoriser le rôle des femmes et des hommes dans la défense des libertés fondamentales et des droits de l’homme sans discrimination et sans deux poids deux mesures, au premier rang desquels le droit des peuples à l’autodétermination.
De son coté, le représentant du Sénat, à la rencontre des parlementaires africains et européens a évoqué le rôle des femmes algériennes lors de la glorieuse révolution de libération dans la restauration de la souveraineté nationale, puis construire l’État algérien.