Les forces d’occupation ont tiré des balles réelles et des gaz lacrymogènes en direction des agriculteurs et des chasseurs d’oiseaux à l’est de la ville de Ghaza et au sud de la bande, selon l’agence Wafa.
La même source a révélé que «les forces sionistes, qui se trouvent derrière les frontières à l’est de la ville de Ghaza, ont tiré des gaz lacrymogènes en direction des chasseurs d’oiseaux palestiniens à l’est de la ville de Ghaza».
D’ailleurs, les forces sionistes ont ciblé les terres agricoles à l’est de Khan Yunis, au sud de la bande de Ghaza, tirant des balles réelles et des gaz lacrymogènes. Depuis 2007, l’entité sioniste a imposé un blocus serré sur la bande de Ghaza densément peuplée et a mené trois guerres dévastatrices contre elle depuis lors, en plus des attaques aériennes et terrestres occasionnelles. Il y a lieu de noter que l’Etat sioniste contrôle l’espace aérien et les eaux territoriales de Ghaza, ainsi que deux des trois points de passage frontaliers, le troisième étant contrôlé par l’Egypte.
Deux millions de Palestiniens vivent dans la bande de Ghaza, qui a été soumise à un blocus sioniste punitif et paralysant pendant 12 ans et à des assauts répétés qui ont gravement endommagé une grande partie des infrastructures de l’enclave.
Les 2 millions d’habitants de Ghaza restent sous occupation «contrôlée à distance» et un siège strict, qui a détruit l’économie locale, étranglé les moyens de subsistance des Palestiniens, les a plongés dans des taux de chômage et de pauvreté sans précédent et coupés du reste des territoires palestiniens occupés et le monde entier. Ghaza reste un territoire occupé, n’ayant aucun contrôle sur ses frontières, ses eaux territoriales ou son espace aérien.
Pendant ce temps, l’Etat hébreu assume très peu de ses responsabilités en tant que puissance occupante, ne répondant pas aux besoins fondamentaux des civils palestiniens vivant sur le territoire.