Le ministre des Moudjahidines et des Ayants droit, Laïd Rebiga, a affirmé, ce samedi, à Ain Témouchent à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960 que ces manifestations étaient «la bonne moisson de la Révolution algérienne et atteint une grande ampleur», à mesure que ses nouvelles et ses images s’étaient répandues aux quatre coins du monde.
Se référant aux précédents propos du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le ministre a indiqué que «les manifestations populaires ont ouvert les portes de l’espoir pour les populations opprimées, après l’adoption de l’Assemblée générale des Nations unies, lors de sa 15e session sur la décolonisation et considéré la domination et l’exploitation étrangères comme un déni des droits de l’homme fondamentaux qui contrarie la Charte des Nations unies et un obstacle à la paix et à la coopération mondiales».
Rebiga déclaré que les manifestations du 11 décembre 1960 se sont écoulées, mais elles sont encore «pleines de serments et de leçons» qui ne peuvent pas perdre leur importance et leur valeur pratique, et que «l’unité populaire autour d’un projet est la principale force menant à sa réalisation, quels que soient les défis et les enjeux», dont témoigne l’aboutissement de trois années de réalisations et d’acquis sans précédent dans divers domaines que l’Algérie nouvelle a obtenus sous la conduite du président de la République, en concrétisant ses 54 engagements auprès du peuple algérien, et notre pays poursuivra sa mise en œuvre dans l’esprit glorieux de Novembre.