Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a affirmé que l’Algérie ne souffre d’aucune pénurie de médicaments, mais plutôt d’une “pression sur certaines catégories de médicaments”.
Lors d’une visite qu’il a effectué, dans la wilaya de Constantine, Aoun a appelé les responsables de l’institution à accélérer le lancement de l’industrie de l’insuline, au niveau de l’unité de production de de la wilaya, soulignant que “l’évaluation du groupe Saïdal à l’avenir sera liée à la production de ce médicament”.
Leministre a rappelé que l’Etat est déterminé à mettre fin au monopole pratiqué sur l’approvisionnement de ce médicament, poursuivant que produire 50% de l’insuline localement permettra d’économiser 200 millions d’euros par an (la valeur de la facture d’importation d’insuline oscille entre 400 et 420 millions d’euros).
Il a appelé les responsables de l’unité de production de Saidal à Constantine à réfléchir désormais à produire de l’insuline de stylos, affirmant, encore, que la matière première de l’insuline sous forme de cristaux est disponible au niveau international, ajoutant que les dispositifs de remplissage d’insuline sont prêts.
Ali Aoun a estimé que les centres de recherche disponibles à travers la wilaya de Constantine dans les domaines des sciences pharmaceutiques et des biotechnologies notamment, sont de “qualité”, insistant sur la nécessité de développer toutes sortes de médicaments (vitaux notamment), en étroite collaboration avec des centres de recherche dotés de capacités humaines (chercheurs) et logistiques.
Il a souligné la nécessité de diversifier la production de médicaments, indiquant que le moment était venu pour les fabricants de produits pharmaceutiques d’investir dans la production de médicaments anticancéreux, antidiabétiques et autres.