Le Conseil de la Nation a adopté, aujourd’hui jeudi le 08 Novembre 2022, à l’unanimité, le projet de loi de finances pour 2023, lors d’une plénière présidée par Salah Goudjil, président du Conseil.
Lors de la présentation du texte de la loi, le ministre des Finances a indiqué que « le budget de l’Etat pour l’année 2023 a été préparé sur la base d’un prix de référence du baril de pétrole, estimé à 60 $ sur les trois prochaines années (2023-2025). »
Il a également ajouté que «le taux de croissance prévu pour l’année 2023 est de l’ordre de 4,1% et 4,4% en 2024. Le niveau d’inflation est de 5,1% en 2023, puis de 4,6% en 2025. »
Par ailleurs, s’agissant des recettes totales du budget prévu pour l’année à venir, le gouvernement devrait s’élever à 7,901,9 milliards DZD. Tandis que les dépenses s’élèveront à 13.786,8 milliards DA, réparties en dépenses de fonctionnement, qui s’élèveront à 9.767,6 milliards DA (+26,9%). Avec une hausse des dépenses d’équipement à 4.019,3 milliards DZD, soit une hausse de +2,7% par rapport à la loi de finances rectificative pour l’année 2022.
Il a également souligné qu’à partir des niveaux attendus des recettes et des dépenses, le déficit budgétaire passera de 4,0923 milliards de DA (-15,9 du PIB). Dans les prévisions de bouclage pour l’année 2022, un déficit moyen de 5.720,0 milliards de DA durant la période 2023-2025 (-20,6 du PIB).
S’agissant des recettes des exportations de matières premières en 2023, le représentant du gouvernement a indiqué qu’ « elles devraient atteindre 46,3 milliards de dollars américains, contre 44,4 milliards de dollars dans les attentes de la loi de finances complémentaire 2022, soulignant qu’elles devraient enregistrer une « légère hausse” en 2024 et 2025 pour atteindre des recettes d’exportation à 46,4 milliards de dollars et 45,8 milliards de dollars ». Il a attribué cela à la baisse des importations résultant de la politique de rationalisation des dépenses adoptée par le gouvernement.