Le directeur des start-up et des structures de soutien au ministère délégué, Noureddine Ouadah, a souligné que «la Conférence africaine sur les start-up qu’a abritée l’Algérie ce dimanche est un événement économique majeur qui permet l’ouverture sur les systèmes environnementaux africains avancés».
Intervenant ce lundi matin sur les ondes de la radio nationale, Noureddine Ouadah a fait savoir que «cette conférence est de dimension politique, car elle réunira les Premiers ministres du continent africain concernant l’innovation, la technologie et les institutions émergentes en un seul endroit, et pour cela, nous essayerons de nous imprégner de toutes les leçons de ces régimes africains, en particulier le développement, pour aller dans la même tendance basée sur les mêmes problèmes et un tissu économique qui distingue le continent africain».
Dans le même contexte, l’invité de la radio a déclaré que «le système environnemental algérien dans les start-up est nouveau et donc nous recherchons, en organisant cette conférence, à profiter des expériences des entreprises africaines avancées dans ce domaine, ce qui permettra aux entreprises algériennes présentes d’analyser l’expérience des entreprises africaines afin qu’elles aient une idée plus large du marché africain».
En parlant des incubateurs, Ouadah a révélé qu’il y a 52 incubateurs, ainsi que plus de 40 autres au niveau des universités en cours d’achèvement dans le cadre de l’accord de coopération entre le ministère de l’Economie du savoir et le ministère de l’Enseignement supérieur, ajoutant que 100 incubateurs commerciaux peuvent être créés dans le pays, mais, selon lui, ce nombre reste tout de même insuffisant.
Dans le même contexte, il a ajouté que «la nouvelle loi de finances 2023 apportera des incitations importantes aux start-up et aux investisseurs dans la recherche et l’innovation scientifiques et technologique».