Le wali de Mila, Mustapha Guerriche, a supervisé une rencontre avec 19 représentants des habitants du quartier El Kharba, qui a été touché par le tremblement de terre de l’été 2020, a révélé la wilaya dans un communiqué.
Au cours de cette rencontre, précise la même source, le délégué national aux risques majeurs a fait une présentation sur l’état d’avancement du dossier depuis l’enregistrement du tremblement de terre le 7 août 2020 et a évoqué les mesures prises par la wilaya et l’activation du plan d’aide. Compte tenu de l’évolution continue des glissements de terrain qui constituent un danger permanent pour la population, une subvention financière estimée à 100 millions de DA et une allocation de location estimée à 15 000 DA pour une durée de 32 mois a été accordée, en plus de l’octroi de quotas de logement aux personnes concernées en fonction de leur volonté de choisir entre des terrains ou des logements.
«Il convient de noter que la wilaya a alloué une enveloppe financière de plus de 14,5 milliards de dinars pour prendre en charge les personnes touchées, dont : 2 501 532,66 DA pour les frais d’études ; 528 660 000,00 DA pour les allocations de location, 1 220 000 000,00 DA pour les subventions à la construction pour les bénéficiaires», détaille le communiqué.
Et d’ajouter : «Les deux représentants du Laboratoire national de l’habitat et de la construction ont fait un exposé sur les méthodes scientifiques, en plus des outils adoptés dans la préparation de cette étude, qui ont prouvé l’existence d’un développement continu des glissements de terrain à une profondeur d’environ 78 mètres, ce qui expose les habitants de ce quartier à un danger permanent. D’ailleurs, le site du CEM Bentounsi Omar est considéré comme le plus exposé au péril de glissement.»
Selon la cellule de communication, les représentants des habitants d’El Kharba ont soulevé toutes les inquiétudes sur l’étude qui leur a été présentée, ainsi que sur la cause principale du glissement, estimant que «le réservoir d’eau situé dans la zone intensifie le danger, et demandent à avoir des réponses techniques précises du délégué national des risques majeurs et des représentants du Laboratoire national de l’habitat et de la construction, ainsi que des professeurs universitaires (Directeur du Centre universitaire et le professeur Chebah Mohamed Taher) et certains des directeurs exécutifs présents».
«Enfin, les experts confirment que la région est en danger permanent et que les habitants ne doivent pas risquer leur vie et celle de leurs enfants», indique le communiqué, poursuivant que le wali a demandé aux représentants des habitants de ne pas s’aventurer avec leurs enfants dans cette zone.