Au deuxième jour de sa visite dans la wilaya de Laghouat, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, a présidé l’ouverture des travaux du symposium national intitulé «Génocide dans la ville de Laghouat», organisé par l’Université de la wilaya, en coordination avec l’Institut national d’études stratégiques de synthèse, avec la participation d’un groupe de chercheurs, d’universitaires et spécialistes du domaine de l’histoire, a indiqué la cellule de communication de la wilaya.
«Le symposium a été l’occasion pour les représentants de la famille révolutionnaire de rencontrer un groupe d’élite et d’étudiants universitaires, où l’ampleur des crimes odieux commis contre les habitants de la ville à l’époque a été évoquée. Au cours de leur expédition, les forces coloniales ont rencontré une résistance populaire féroce, les forçant à utiliser des moyens non conventionnels, internationalement interdits, pour exterminer les deux tiers de la population de la ville, maltraitant les populations locales et brûlant les prisonniers de la résistance», souligne le communiqué.
Le ministre a également veillé, en marge de cette manifestation scientifique distinguée, à donner le coup d’envoi d’une campagne de don de sang, et ce, pour la symbolique portée par l’occasion du 4 décembre 1852, dans laquelle le sang du peuple algérien était mêlé, dans une épique sans précédent.