Avec les travaux de la 46e conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), qui se sont déroulés dans la capitale allemande, Berlin, la cause sahraouie semble sur le chemin de la libération du joug marocain et des atermoiements du Makhzen qui refuse de voir la réalité en face et la nécessité absolue de mettre fin à la dernière colonie africaine.
En effet, après un soutien affiché et assumé à la cause sahraouie, les travaux du symposium ont pris fin samedi, avec des recommandations nettes et sans bavure sur la nécessité d’accorder le plus grand soutien au peuple sahraoui face à l’occupant marocain.
En matière de recommandations, il est important de souligner que les participants ont appelé les Nations unies et le Conseil de sécurité à assumer leurs responsabilités à travers la mission de la «Minurso» afin d’organiser un référendum d’autodétermination dans cette région, comme le stipulaient les accords de 1991 et 1997.
Et pas que ça, puisque dans le texte des recommandations, il est clairement établi que les participants ont appelé, à l’unanimité, l’Union européenne et les Etats membres à soutenir clairement la solution démocratique conduisant à la décolonisation du Sahara occidental.
Par ailleurs, le texte de la résolution a confirmé que les participants ont convenu, pour l’année prochaine, de mener un travail global permettant d’unifier les efforts du Mouvement européen de solidarité avec d’autres mouvements dans le monde, ainsi que de continuer à soutenir la consolidation de l’Etat sahraoui et les défenseurs des droits de l’homme dans les territoires occupés et d’établir une stratégie qui mette fin à l’exploitation illégale des ressources naturelles au Sahara occidental ainsi que de renforcer la communication afin de briser le blocage médiatique imposé sur le conflit au Sahara occidental.
Il faut savoir, en outre, que la délégation parlementaire algérienne qui participe aux travaux de la 46e conférence de l’Eucoco a appelé, samedi, à la poursuite des efforts pour la décolonisation du Sahara occidental qui passe par le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
En effet, dans une allocution prononcée au nom de la délégation parlementaire algérienne à cette conférence, le membre du Conseil de la Nation, Hamza Sid Cheikh, a précisé que «la décolonisation en Afrique passe par l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination, conformément à la légalité internationale et aux résolutions de l’ONU», rappelant que «l’Algérie, sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est fidèle à ses principes constants et à ses fermes convictions en faveur du droit des peuples à l’autodétermination, soutient le peuple sahraoui dans sa lutte, de même qu’elle a soutenu nombre de pays africains pour le recouvrement de leur souveraineté et leur liberté».