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L’artiste palestinien a incarné le sens des poèmes de Mahmoud Darwich et d’autres poèmes soufis d’Al Hallaj et d’Ibn Al Roumi, avec des peintures artistiques. Certaines d’entre elles sont brodées de soie par 40 femmes de Cisjordanie occupée.
Titulaire d’un doctorat en études arabes et islamiques, l’artiste a participé à certaines de ces œuvres lors d’une exposition qui s’est tenue samedi, dans la ville occupée de Ramallah. «J’ai un projet appelé ‘‘My Mother’s Touch’’, qui vise à perpétuer le souvenir de ma mère qui m’a élevé dans l’amour de la broderie», a déclaré Awis dans une déclaration, alors qu’il se tenait devant ses peintures à l’entrée du palais culturel de Ramallah.
Il a expliqué le mécanisme de travail dans son projet en disant : «Je mets des motifs en écriture coufique et elles (les femmes qui participent au projet) les brodent, et le produit du projet leur revient à 100%», notant que les peintures varient entre des versets du Coran, d’autres poèmes soufis et certains poèmes de Mahmoud Darwich.
Il arrive souvent que dans les travaux de l’artiste palestinien qu’il combine dans certaines de ses peintures l’art de la broderie avec des mots, notamment une peinture d’un mètre carré dans laquelle on retrouve de nombreux dessins utilisés dans la broderie palestinienne. Si le travail de l’artiste Faeq Awis subjugue les regards, il est tout aussi important de souligner que la lutte palestinienne se retrouve à travers ses œuvres.