Attaques cybernétiques, nouvelles approches sur l’internet, la nécessité d’un pacte mondial pour se mettre à l’abri contre toute attaque et surtout l’urgence de couvrir l’Afrique par la Toile, sont les principaux thèmes abordés par la députée Behdja Lammali, à l’occasion du 17e Forum des Nations unies sur la gouvernance de l’internet qui s’est tenue dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.
A cette occasion, et face à une présence remarquée de parlementaires, cette dernière qui représente l’Algérie à ce Forum, a appelé à «un pacte numérique mondial qui permette la création de sociétés inclusives, sûres et résilientes, sans parti pris ni discrimination».
En sa qualité de présidente de la commission des transports, de l’industrie, des communications, de l’énergie, des sciences et de la technologie au Parlement africain, Mme Lammali a également déclaré que «le forum tenu à Addis-Abeba avec de nouvelles approches sur internet s’est déroulé avec des réseaux électroniques modernes qui relient le réseau informatique et les installations de l’organisation».
Dans le même sillage, elle a ajouté que «le Forum sur la gouvernance cherche à réaliser l’internet pour tous et ouverture mondiale sur les technologies modernes, en s’appuyant sur les médias numériques», et d’ajouter : «Le rôle assigné au Parlement aujourd’hui est de légiférer, d’exiger des droits et de s’efforcer de ratifier des protocoles qui servent les personnes et leurs droits fondamentaux.»
Dans ce contexte, la députée algérienne n’a pas manqué de souligner «la nécessité d’un pacte numérique mondial qui permette l’établissement de sociétés globales, sûres et résilientes, sans parti pris ni discrimination, en impliquant les Etats membres afin de parvenir à des mécanismes mondiaux pour parvenir à un partenariat numérique, qui sont dirigés par des parlementaires et divers acteurs de la société civile».
Evoquant le continent africain, Behdja Lammali a conclu son intervention en affirmant qu’«internet aujourd’hui en Afrique est lié à la démocratie». «Le service internet en Algérie est accessible à tous malgré les différents groupes sociaux, le coût est très acceptable, et la surveillance est élevée, progresse et s’améliore de jour en jour. Quant à la cybersécurité, l’Etat algérien est avancé dans ce domaine grâce aux compétences de l’Armée nationale populaire et sa maîtrise des dernières technologies pour contrer les cyberattaques», a-t-elle souligné non sans lâcher sur un ton convaincant que «l’Algérie ne tolère aucune forme de terrorisme, et en particulier le terrorisme cybernétique».