Dans un intervention de haute facture sur l’accès à l’information et aux technologies de pointe, la députée de l’Assemblée populaire nationale et néanmoins présidentes de la Commission des transports, de l’industrie, de l’énergie et des sciences de la technologie au Parlement africain, Behdja Lamali, a cité à l’occasion d’un atelier conjoint l’expérience algérienne en matière de numérisation des différents secteurs.
Il est important de savoir que cet atelier, organisé par le 17e Forum sur la gouvernance de l’internet, a abordé les mécanismes de l’espace numérique et ouvert l’espace de communication pour une consultation multipartite pour la fraternité mondiale de l’internet afin de discuter et de résoudre les problèmes liés à internet.
Ainsi, Behdja Lamali a souligné que «l’Algérie accorde un grand intérêt aux médias numériques dans le marketing, le commerce et le paiement en ligne, non sans mettre en exergue son impact pour aider les institutions économiques à s’ouvrir et à surmonter les obstacles logistiques et géographiques».
Dans le même contexte, la présidente de la Commission a confirmé que «l’Algérie cherche aujourd’hui à développer des dispositifs d’accompagnement des institutions émergentes basés sur le savoir et les technologies modernes et contribuer au développement de conteneurs numériques à la mesure des spécificités nationales et promouvoir les entreprises dans un esprit gagnant-gagnant», a-t-elle indiqué.
La fin de l’intervention de Mme Lamali a été consacrée à l’importance de la tenue de tels forums en indiquant : «Ce genre de rencontres parlementaires permet de fournir des facteurs de prospérité numérique dont la clé doit être détenue par des jeunes maîtrisant les techniques et les technologies» appelant à «un pacte numérique qui permet la création de sociétés globales, sûres et résilientes qui préservent le caractère sacré et les droits de l’homme».
Pour rappel, la 17e réunion annuelle du Forum sur la gouvernance d’internet (IGF-2022) a entamé, lundi à Addis-Abeba, ses travaux autour du thème général ayant pour intitulé «L’internet résilient pour un avenir partagé, durable et commun».
Le Forum, initié par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA-ONU) et le ministère éthiopien de l’Innovation et de la Technologie, devra attirer sur cinq jours en format hybride, plus de 2500 participants à travers le monde, notamment des représentants de gouvernements, d’organisations internationales, du secteur privé et des universitaires.
Selon les organisateurs, ce forum constitue une plateforme essentielle pour permettre des discussions sur la gouvernance de l’internet, y compris la durabilité, la sécurité, la stabilité et le développement de l’internet.
Comme il est important de souligner que cette rencontre parlementaire porte sur cinq sous-thèmes, en l’occurrence «Connecter toutes les personnes», «Promouvoir les droits de l’homme et éviter la fragmentation d’internet», «Protéger les données», «Assurer la responsabilité et la sécurité en ligne» et «Réglementer les technologies émergentes, y compris l’Intelligence artificielle».