Le Conseil mondial de la paix a approuvé à l’unanimité l’adhésion du Sahara occidental au Conseil et l’élection de son représentant en tant que membre du Comité exécutif, exprimant son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination par le biais d’un référendum libre et équitable sous les auspices des Nations unies. Une véritable gifle pour le Makhzen et ses relais sionistes.
La «gifle» est lancée, cette fois-ci, à partir de la capitale vietnamienne, Hanoï, à l’occasion de la 22e Assemblée du Conseil mondial de la paix (CMP) qui se tient dans ce pays asiatique, du 21 au 27 du mois en cours. En effet, le Conseil a annoncé, depuis le pays du célèbre leader, Hô Chi Minh, l’adhésion de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et son élection en tant que membre du Comité exécutif de cet organisme et réitère son engagement en faveur du droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination.
De quoi déranger le Maroc dans son sommeil déjà perturbé par les multiples engagements internationaux en faveur de la question sahraouie appuyés, encore aujourd’hui, par la décision du CMP, alors que l’occupant marocain fait tout pour isoler le Sahara occidental sur le plan international et attirer, par la même, plus de soutien à sa conception, pourtant «imaginaire».
C’est ainsi que, dans la déclaration de clôture de la 22e session de son Assemblée générale, tenue dans la capitale vietnamienne, Hanoï, du 21 au 26 novembre, le Conseil mondial de la paix a affirmé son profond mécontentement face «au fait que le Sahara occidental demeure le dernier territoire africain colonisé – ce qui contredit la tendance de l’ère historique actuelle vers la réalisation de la libération nationale. Et la déclaration a ajouté, selon ce qui a été rapporté par l’agence de presse sahraouie (SPA), que «le Conseil soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination par le biais d’un référendum libre et équitable sous les auspices des Nations unies», exprimant sa ferme condamnation de l’occupation marocaine du Sahara occidental, qui, a-t-il souligné, est «un exemple flagrant d’injustice, d’oppression et de violation du droit international».
Le Conseil a rappelé l’adhésion de la République arabe sahraouie démocratique à l’Union africaine et ses relations diplomatiques au niveau international, réitérant son engagement à «défendre le droit du peuple sahraoui à mettre fin au colonialisme par l’indépendance de la République arabe sahraouie démocratique».
S’agissant de la situation dans les régions sahraouies occupées, le Conseil a dénoncé les violations des droits de l’homme du peuple sahraoui par le régime d’occupation marocain et a appelé à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines.
Et comme incarnation de son ferme soutien à la lutte du peuple sahraoui, le Conseil mondial de la paix a approuvé à l’unanimité l’adhésion du Sahara occidental au Conseil et l’élection de son représentant en tant que membre du Comité exécutif du Conseil, ce qui ouvre de larges champs d’action dans de nombreux pays afin d’élargir à l’avenir la solidarité avec la cause sahraouie.