A l’instar des autres pays qui accordent un intérêt particulier à son système de santé, l’Algérie a participé aux activités de la 3e Conférence ministérielle mondiale sur la résistance aux antimicrobiens à Mascate (Sultanat d’Oman), avec la participation de représentants de plus de 40 pays.
Au cours de cette rencontre, qui s’est déroulée du 24 au 25 de ce mois, l’ambassadeur d’Algérie au Sultanat d’Oman, Filali Ghouini, a confirmé dans un discours qu’il a prononcé au nom du ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, que «l’Algérie travaille à travers le ministère de la Santé et en coordination avec les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement pour affronter et résister aux antibiotiques et que son secteur est toujours prêt à se coordonner et à coopérer avec tous les acteurs de terrain afin de réduire les effets des antimicrobiens et leurs répercussions sur la santé humaine et au-delà d’affecter la sécurité de l’élevage et de l’environnement et du cadre de vie en général».
Poursuivant son argumentaire, le représentant de l’Algérie a suggéré lors de cette conférence, à laquelle participent des spécialistes dans les domaines de la santé humaine et animale, la nécessité de «renforcer les opportunités de coordination internationale pour faire face à cette épidémie, qui a jusqu’à présent coûté la vie à plus d’un million et 300 000 personnes dans le monde», a-t-il indiqué
A cet égard, il a évoqué les efforts et réalisations de l’Etat algérien lors de sa riposte à la pandémie de la Covid, louant l’efficacité et les mesures des pouvoirs publics, au premier rang desquelles les directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
A l’issue de la conférence, les participants ont entériné la «Déclaration de Mascate» visant à accélérer les procédures «Une seule santé» sur la résistance aux antimicrobiens pour atteindre les objectifs mondiaux de développement durable à l’horizon 2030.
Pour la précision, le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, avait affirmé lundi dernier l’engagement de l’Algérie à lutter contre la résistance aux antimicrobiens à travers la mise en œuvre d’un plan d’action national.