La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Samia Moualfi, a déclaré que «l’Algérie est un partenaire fiable et engagé et soucieux de la dimension complémentaire dans ses relations avec les pays des deux rives de la Méditerranée, soulignant que «l’Algérie accorde une grande importance à la coopération dans le domaine des énergies renouvelables entre les deux rives de la Méditerranée».
Lors de son intervention à la conférence conjointe sur «L’interconnexion électrique méditerranéenne, facteur d’intégration régionale et catalyseur de la transition énergétique», Moualfi a ajouté que «la coopération dans le domaine des énergies renouvelables entre les deux rives de la Méditerranée est d’une grande importance pour Algérie, notamment le point lié à l’augmentation du paquet énergétique et à l’interconnexion électrique dans le bassin méditerranéen, surtout dans les circonstances actuelles et futures, y compris économique, politique et environnementale pour la sécurité énergétique de tous les pays de la Méditerranée».
La ministre a expliqué que «la situation actuelle nécessite la constitution de blocs économiques régionaux et la mise en place d’un marché maghrébin de l’électricité», appelant dans le même contexte à l’obligation d’utiliser les technologies modernes.
Pour Moualfi, «la création d’un bloc économique et l’opportunité offerte par le secteur de l’énergie de faire de l’intégration sectorielle une réalité, devient un pôle d’intégration majeur dans l’ensemble de l’économie maghrébine afin de maintenir la coopération dans la région méditerranéenne».
Par la même occasion, elle déclaré que «l’Algérie a inscrit la transition énergétique et le développement des énergies renouvelables parmi ses priorités, selon le programme du président de la République, ajoutant que «face aux changements structurels et rapides de la scène énergétique mondiale, l’Algérie était confrontée à plusieurs défis, dont la diversification des sources d’énergie, dans le but de se libérer progressivement de la dépendance aux hydrocarbures et d’assurer la sécurité énergétique des générations futures».
Dans le même ordre d’idées, la ministre de l’Environnement a rappelé dans son intervention que «l’Algérie s’est engagée dans un vaste plan de développement de la production d’électricité à partir de sources renouvelables». Elle a cité «la production de 15 000 mégawatts à l’horizon 2035, qui augmentera la contribution des énergies renouvelables au sein du mix énergétique, ainsi que l’achèvement de stations solaires photovoltaïques dans plusieurs wilayas». Selon elle, «cela permettra de supprimer progressivement l’utilisation du gaz naturel et d’éviter les émissions de carbone».